auteur Jean Guerreschi
Ouvrages chroniqués

Bélard et Loïse
de
Jean Guerreschi
2010
Avec ce roman de la chair, qui conjugue la fleur de la jeunesse à la succulence de l’âge, ce sont aussi les rapports de force liant discours, gestes et affects qu’explore Jean Guerreschi.
Tendu, troublant, ponctué d’humour distancié, le nouveau roman de Jean Guerreschi peut aussi se montrer particulièrement bouleversant. Sous un titre qui donne le ton en faisant partiellement référence à l’histoire d’Héloïse et Abélard – l’une des expressions devenues mythiques de l’amour en Occident –, c’est à l’ardeur des champs magnétiques du désir, et à la découverte des nœuds invisibles de la vie et des signes, que nous invite Guerreschi.
Divisé en quatre parties – Les corps, La chair, L’acier, Le marbre – et rythmé par l’enchaînement de séquences nourries elles-mêmes des rythmes...

Autres seins
de
Jean Guerreschi
2007
Soixante-quatre autres variations d’un mammolâtre à l’érotique déculpabilisée. Les émois, les émerveillements et la verve débridée de Jean Guerreschi.
Les seins allant par deux, rien d’étonnant à ce qu’un an après Seins, apparaisse d’Autres seins. Outre l’aspect anatomique et l’indispensable équilibre, c’est aussi que le sujet est inépuisable tant la position qu’il occupe à l’avant-scène est une constante invite à le découvrir et à le redécouvrir…
Car comment être insensible à cette merveille d’innocence nue et de fragilité, à ce « bénitier de Dieu », à ces accélérateurs de passion, à ce foyer de sortilèges que sont les seins ? À l’instar de Jean Guerreschi, « l’amateur, le mateur, le laudateur de seins, le grand prêtre de la liberté...

Seins
de
Jean Guerreschi
2006
Qu’il s’offre au regard ou à la caresse, le mystère du sein reste entier. Deux livres, signés Jean Guerreschi et Jean-Luc Nancy, en font la source de leur amoureuse dévotion et de leur éloquence.
Difficile d’imaginer matière première plus enchanteresse. Emblème de la féminité, organe du don et de la séduction, lieu de révélation et de béatitude, le sein n’est-il pas l’incarnation même du désir de forme de la matière ? De la présence nue, portée en avant, « partage d’âme et de corps qui n’est rien d’autre, au fond, que le surgissement ou le tressaillement du langage », dit Jean-Luc Nancy. Le sein, ce mot « insinuant, glissant, sensible dans une brève montée de la voix et vite éteint, laissé à sa naissance, à sa levée dans la parole ». C’est ce commencement, ce souffle, cette...