auteur Jean Paulhan
Ouvrages chroniqués
Correspondance 1921-1968
de
Marcel Jouhandeau
,
Jean Paulhan
2012
De la passion de se raconter à l’exercice rigoureux de l’esprit, c’est l’inconfort voluptueux de la vie et de l’écriture qui sous-tend la correspondance Jouhandeau-Paulhan.
À lire le choix de lettres – 904 parmi les 2918 conservées – que s’échangèrent Jean Paulhan et Marcel Jouhandeau de 1921 à 1968, on mesure ce que l’histoire littéraire est en train de perdre au naufrage de la correspondance. Deux hommes, deux amis, ici, se livrent, l’un qui conjugue la liberté dans le plaisir à l’appétit mystique, l’autre qui est le capitaine de la NRF, qui tend alors à se confondre avec la littérature.
Quand débute cette correspondance, Jouhandeau (1888-1979) a 33 ans et vient de publier son premier livre, La Jeunesse de Théophile. Paulhan (1884-1968), lui, a 37 ans et...

Correspondance 1953-1967
de
Jean Paulhan
,
Georges Perros
2009
En 1950, Georges Perros se rend au Caire pour y rencontrer l’auteur de Les Îles, ce roman qui l’a confirmé dans son désir de devenir écrivain. Jean Grenier lui conseille alors d’envoyer ses « pensées » (celles des futurs Papiers collés) à La NRF, pour une éventuelle publication… Commence ainsi un échange de lettres qui s’achèvera un an avant la mort de Paulhan.
Les amateurs de correspondance trouveront ici de quoi satisfaire leur appétit : 221 lettres (soit 17 lettres inédites par rapport à l’édition de Calligrammes parue en 1982), et deux écrivains qui sont d’abord deux énormes lecteurs...
Correspondance, 1926-1962
de
Michel Leiris
,
Jean Paulhan
2000
L’intérêt commun de Michel Leiris et Jean Paulhan pour l’ethnologie, la tauromachie et leurs interrogations sur le langage auraient pu les mener à partager une grande amitié doublée d’une complicité intellectuelle singulière. Ce que révèle leur relation épistolaire présentée et annotée par Louis Yvert -auteur de la colossale bibliographie de Leiris publié chez J.-M. Place en 1996- n’y ressemble pas. De l’estime et de l’attention, certes, mais qu’ils sont raides ! Deux chiens de faïence. Aussi leur échange fourmille-t-il d’informations sur la vie littéraire et leurs projets...