auteur Jérôme d' Astier
Ouvrage chroniqué
Les Jours perdus
de
Jérôme d' Astier
Ecrit avec un couteau à couper le souffle, le premier roman de Jérôme d’Astier réussit l’évocation de l’indicible. De la mort à l’amour.
Il faudrait chercher longtemps, et avec une certaine mauvaise foi, pour trouver un défaut au premier roman de Jérôme d’Astier, Les Jours perdus. On pourrait avancer les phrases qui ouvrent le livre, accolées les unes aux autres, comme posées précautionneusement au bord de la page. Des phrases propres, rangées. De la belle ouvrage pour dire un drame : la longue agonie d’une mère. Ces phrases, si précises, si légères presque, mesurent la distance rendue nécessaire pour permettre le récit. Jérôme d’Astier a dû les polir, en écarter plus d’une, les accorder comme on le ferait d’un vieux piano...