auteur Judith Hermann
Ouvrages chroniqués

Alice
de
Judith Hermann
2011
Autour d’Alice, personnage-pivot du troisième livre de l’Allemande Judith Hermann, meurent cinq hommes qu’elle a connus et/ou aimés. Un récit troublant comme en apesanteur.
Personnage central du nouveau roman de Judith Hermann récompensé par le prix Hölderlin et qui fait suite à Maison d’été, plus tard (1998, traduit en 2001) et Rien que des fantômes (2003, traduit en 2005), Alice est surtout le témoin de la mort de cinq hommes plus ou moins proches. À partir de cette situation existentielle précise – la mort extérieure est incisée au cœur de la vie de son héroïne, tout le talent de Judith Hermann, née en 1970 à Berlin, sera de ne pas dire l’émotion mais de réussir à la faire naître du rapport spéculaire qui existe entre le vivant et les morts, de cet écart...
Au début de l’amour
de
Judith Hermann
2016
Une femme, un enfant, un mari absent et bientôt, un voisin qui la harcèle. À partir d’un canevas simple, Judith Hermann explore les angles morts de l’amour.
À première vue, une vie paisible dans un lotissement à la périphérie d’une ville. Stella, infirmière de profession, mère d’Ava, 4 ans, et mariée à Jason, ouvrier souvent parti sur des chantiers. Même Clara, la lointaine amie d’enfance qui cristallise le passé dans lequel Stella s’abîme volontiers, semble plus proche. Dans son périmètre de vie bien circonscrit, Stella évolue, un peu flottante, selon « la suite égale des jours ». Sur le ton neutre et détaché de l’entomologiste, Judith Hermann suit de près son héroïne dans ses tribulations et ses gestes quotidiens, ceux d’une mère élevant...