auteur Katja Petrowskaja
Ouvrage chroniqué
Peut-être Esther
de
Katja Petrowskaja
2015
Née en Ukraine, Katja Petrowskaja a adopté l’allemand pour écrire le récit de sa filiation. À travers l’abîme des langues.
D’aucuns y verront un énième récit sur la quête des origines, la disparition des aïeuls et leur mémoire disparue dans l’anonymat des persécutions, des massacres et des camps du XXe siècle. Couronné du prix Ingeborg-Bachmann en 2013, Peut-être Esther de Katja Petrowskaja, s’il part bien des « douleurs fantômes » d’un héritage complexe, enfoui voire perdu, se démarque avec singularité dans le registre du récit familial. Née à Kiev en 1970, l’auteure a grandi dans « une famille soviétique, russe, non religieuse » et ce n’est que sur le tard qu’elle prend conscience de ses autres origines,...