auteur Lionel Bourg
Ouvrages chroniqués
Liste alphabétique des titres

L' Échappée
de
Lionel Bourg
2014
Lmda N°155
Difficile de tourner la page de l’enfance, comme en témoignent en miroir deux récits de Lionel Bourg.
Pour un peu il s’en voudrait presque de creuser encore une fois le sillon autobiographique : « pardon, pardon, je mouds toujours le même grain », s’excuse Lionel Bourg dans Ce serait du moins quelque chose, évocation tourmentée de sa prime jeunesse. Lui, l’enfant né à Saint-Chamond, « pays noir », qui voulait à tout prix échapper à la mine passe maintenant son temps à excaver. L’écriture lui...
Réchappé
juillet 2014

Ce serait du moins quelque chose
de
Lionel Bourg
,
Collectif
,
Collectif
2014
Lmda N°155
Difficile de tourner la page de l’enfance, comme en témoignent en miroir deux récits de Lionel Bourg.
Pour un peu il s’en voudrait presque de creuser encore une fois le sillon autobiographique : « pardon, pardon, je mouds toujours le même grain », s’excuse Lionel Bourg dans Ce serait du moins quelque chose, évocation tourmentée de sa prime jeunesse. Lui, l’enfant né à Saint-Chamond, « pays noir », qui voulait à tout prix échapper à la mine passe maintenant son temps à excaver. L’écriture lui...
Réchappé
juillet 2014

Un oiseleur, Charles Morice
de
Lionel Bourg
2018
Lmda N°191
À Saint-Étienne, nulle trace – « aucune rue, pas un square » – ne témoigne aujourd’hui de « l’authentique notoriété » de Charles Morice (1860-1919), à la fin du XIXe sicèle. L’a-t-on bien oublié ce publiciste du symbolisme. Lionel Bourg nous rafraîchit la mémoire dans une évocation à grands traits de cet homme qui aura très souvent tiré « le Diable par la queue ». Désargenté, certes, mais un...
Un oiseleur, Charles Morice de Lionel Bourg
mars 2018

L' Engendrement
de
Lionel Bourg
2006
Lmda N°80
Dans une langue qui palpite, condense et exalte tout à la fois, Lionel Bourg poursuit, avec « L’Engendrement », sa quête autobiographique.
Plonger dans le vif de sa propre vie pour en restituer le la, le ciel intérieur, la lumière intime, c’est ce que fait, dans L’Engendrement, Lionel Bourg. Un livre qui a tout d’une boule de braises qu’il roulerait entre amour et haine, sursauts de grâce et fièvre en haleine, à l’affût de lui-même, dans le vertige de ce qui fut, et sous l’emprise des siens. « J’étais né dans la crasse. Le...
L’ordure et la lumière
février 2007

Jardin de poupées
de
Lionel Bourg
2003
Lmda N°49
Avec une gaieté farouche, Lionel Bourg déroule la généalogie d’un mythe autobiographique. La vie, côté jardin.
Tout part du jardin de l’oncle Henri, « frère puîné de la grand-mère de Bruno Essard », pensionné des ponts et chaussées résidant aux portes de la Vendée, et de sa marotte, innocente peut-on croire, de planter en lieu et place des fleurs de pauvres jeunes filles en plastique, démembrées ou seulement énucléées, tout du moins savamment abîmées, torturées par leurs précédent(e)s propriétaires....
Ces poupées vivantes
janvier 2004

Les Montagnes du soir
de
Lionel Bourg
2003
Lmda N°44
Un enfant vit dans « un monde clos » : les « montagnes du soir », celles du Forez, le cernent. Ce monde, qui fut celui de L’Astrée, l’idyllique paysage des pastorales de Honoré d’Urfé, où « la beauté se dérobe »- ce monde meurt, avec ses paysans ou ses « forgerons crédules ». Comme chez Bergounioux, les années d’après-guerre s’emballent, déséquilibrent la sagesse séculaire, le rythme des...
Les Montagnes du soir
mai 2003

Une absurde fidélité peut-être...
de
Lionel Bourg
Lmda N°30
La poésie… C’est, chez moi, une vieille hantise, mais depuis longtemps je confie à la prose le soin de l’accomplir.« Lionel Bourg cerne sa démarche avec lucidité, ajoutant des pages de journal et un essai à une œuvre forte d’une vingtaine de courts volumes.
La rédaction d’Une absurde fidélité peut-être… est entamée au début de la maladie fatale de son père. Le texte se dévoile par fragments,...
L’intime plus que la mine
mars 2000

Torches d’ombre
de
Lionel Bourg
Lmda N°30
La poésie… C’est, chez moi, une vieille hantise, mais depuis longtemps je confie à la prose le soin de l’accomplir.« Lionel Bourg cerne sa démarche avec lucidité, ajoutant des pages de journal et un essai à une œuvre forte d’une vingtaine de courts volumes.
La rédaction d’Une absurde fidélité peut-être… est entamée au début de la maladie fatale de son père. Le texte se dévoile par fragments,...
L’intime plus que la mine
mars 2000

Friches
de
Lionel Bourg
Lmda N°8
La saison à venir est vouée traditionnellement au repos et au dépaysement. Une chance pour la lecture mais la concurrence est dure. Voici une petite liste d’ouvrages, menus et conséquents, pour passer l’été accompagné.
Des livres arrivent dans une profusion inégale. On parlera de certains d’entre eux parce que leurs éditeurs diffusent large : ils ont de gros moyens, inondent les librairies et le service de presse, parfois même s’offrent des publicités et des encarts dans des revues soi-disant littéraires. Quelle liberté garde la critique dans de telles conditions ? D’autres peu ou pas parce que les titres...
La chronique du campagnard
avril 1994

Matière du temps 1
de
Lionel Bourg
Lmda N°19
Voici donc le vingt-deuxième livre (environ*) de Lionel Bourg (vingt et un titres depuis 1980, dont la moitié publiée chez Cadex). Un livre qui porte bien son titre, même si un pluriel (« matières » plutôt que « matière ») eût mieux convenu pour souligner d’emblée l’étonnante disparité des textes réunis dans ces deux tomes : ensemble de poèmes (qui abordent la question de l’écriture :...
Du temps, ad libitum
mars 1997

L' Etoffe des corps
de
Lionel Bourg
Lmda N°8
La saison à venir est vouée traditionnellement au repos et au dépaysement. Une chance pour la lecture mais la concurrence est dure. Voici une petite liste d’ouvrages, menus et conséquents, pour passer l’été accompagné.
Des livres arrivent dans une profusion inégale. On parlera de certains d’entre eux parce que leurs éditeurs diffusent large : ils ont de gros moyens, inondent les librairies et le service de presse, parfois même s’offrent des publicités et des encarts dans des revues soi-disant littéraires. Quelle liberté garde la critique dans de telles conditions ? D’autres peu ou pas parce que les titres...
La chronique du campagnard
avril 1994