auteur Maria Van Rysselberghe
Ouvrage chroniqué
Je ne sais si nous avons dit d’impérissables choses : anthologie des Cahiers de la Petite Dame
de
Maria Van Rysselberghe
2006
De 1918 à la mort de Gide en 1951, Maria van Rysselberghe partage sa vie, confidente ou conseillère, fascinée ou vigilante et rédige, en secret, ses Cahiers.
Que pouvons-nous donc trouver à la lecture de ces centaines de pages qui décrivent, attentivement, au fil des jours, les épisodes amoureux, les rencontres intellectuelles, le travail de la création, les affres spirituelles, la maturité puis le vieillissement d’un écrivain qui, de son côté, a offert à la curiosité des lecteurs, et ce dès son vivant, les deux mille pages de son propre Journal ? Ajoutons que la figure de Gide, comme son esthétique ou ses préoccupations, se sont, dirons-nous par euphémisme, éloignées de nous… Laissons la parole à Maria van Rysselberghe, qu’on surnommait alors...