auteur Marie-Claire Bancquart
Ouvrages chroniqués
Terre énergumène et autres poèmes
de
Marie-Claire Bancquart
2019
Les poèmes de Marie-Claire Bancquart témoignent d’une inlassable quête : à l’énigme du vivre répond l’exigence d’un chant profond.
À propos de son travail, Marie-Claire Bancquart livrait ces quelques lignes : « J’aime particulièrement la poésie, parce qu’elle est cette “langue dans la langue”, dont nous avons grand besoin contre la langue de bois. La mienne se fonde sur le corps (une fascination pour son intérieur), les choses, les espaces, les violences, les énigmes noires ou belles qui nous entourent. » Auteure de nombreux livres de poésie et de romans, d’essais sur la littérature de la fin du XIXe siècle, éditrice, entre autres, des écrits d’Anatole France, de Maupassant, de Jules Vallès, Marie-Claire Bancquart...
Paris dans la littérature française après 1945
de
Marie-Claire Bancquart
2006
C’est souvent dans l’espace, en l’occurrence une ville, que se noue le dialogue d’un écrivain avec lui-même. Pour beaucoup, Paris est cette terre élue.
Que l’écriture domicilie la perte de lieu, annule ou recompose les repères, la question de savoir ce qui peut de façon si étroite lier l’écriture à un lieu ne s’éclaire jamais tout à fait. Nombre d’écrivains de l’après-guerre se trouvent ainsi hantés par Paris, qu’il soit le personnage principal de leur œuvre entière ou d’un seul de leur ouvrage. Marie-Claire Bancquart, sur laquelle la capitale a, à l’évidence, jeté son dévolu, nous propose ici un troisième essai plein d’allant et d’imprévu, qui après Paris fin-de-siècle et Paris des surréalistes, vient clore son cycle d’études entrepris...
Enigmatiques
de
Marie-Claire Bancquart
A l’exemple du texte inaugural d’Enigmatiques, les poèmes de Marie-Claire Bancquart renvoient souvent à la confusion cosmogonique, à ces temps lointains où les êtres et les choses, à peine dégagés du limon originel, flottaient encore dans une indétermination propice à des correspondances désormais oubliées entre les différents règnes de la nature, entre microcosme et macrocosme, entre terre et ciel : « Vagues ! / Leur écriture irrégulière / mord / depuis la mer / mon corps dans le miroir / bête blême nue. / Leur écume : / autour de la vie / ce contre-chant énigmatique / tumescence du sang...