auteur Maurice Blanchard
A propos
Le mur de la honte
L’œuvre de Maurice Blanchard (1890-1960) n’étant toujours pas entrée dans les crânes, le bourrage serait-il nécessaire ?.
Il y a quelque incongruité à saluer encore Maurice Blanchard. D’abord parce qu’on aurait dû depuis bien longtemps lui accorder une place ferme, définitive et éminente. Ensuite, et surtout, parce que notre époque n’est sans doute pas faite pour le recevoir et pour l’entendre. Tandis qu’on se dandine par les rues avec des attitudes « rebelles » mais si, mais si, et le mot lui-même tatoué au cul, paillettes sur jeans puisque les pipoles et tutti compoti composent officiellement la ligue officielle des rétifs au système, puisque l’ultime grâce est de paraître réticent aux valeurs communes...
Ouvrages chroniqués
Danser sur la corde
de
Maurice Blanchard
Poète d’inspiration surréaliste et constructeur d’avions, Maurice Blanchard a rédigé entre 1942 et 1946 un journal où gronde sa voix pleine de colère.
On n’aborde pas le journal de Maurice Blanchard sans un vertige. Sous une impressionnante couverture noire, les 700 pages de Danser sur la corde attendaient depuis cinquante ans l’occasion de libérer une terrible charge d’imprécations.
Le 3 novembre 1942, en plein cœur de la « vacherie cannibalesque », Maurice Blanchard (1890-1960) entreprend son journal. « J’ai peu de travail, j’ai un bureau silencieux et bien chauffé, une grande fenêtre de laquelle je vois le quart de la sphère céleste. Alors j’écris mon journal, j’écris des poèmes ».
Dans ses carnets, il note les souvenirs d’une...
Danser sur la corde, Journal 1942-1946
de
Maurice Blanchard
Poète d’inspiration surréaliste et constructeur d’avions, Maurice Blanchard a rédigé entre 1942 et 1946 un journal où gronde sa voix pleine de colère.
On n’aborde pas le journal de Maurice Blanchard sans un vertige. Sous une impressionnante couverture noire, les 700 pages de Danser sur la corde attendaient depuis cinquante ans l’occasion de libérer une terrible charge d’imprécations.
Le 3 novembre 1942, en plein cœur de la « vacherie cannibalesque », Maurice Blanchard (1890-1960) entreprend son journal. « J’ai peu de travail, j’ai un bureau silencieux et bien chauffé, une grande fenêtre de laquelle je vois le quart de la sphère céleste. Alors j’écris mon journal, j’écris des poèmes ».
Dans ses carnets, il note les souvenirs d’une...