auteur Michel Deguy
Ouvrages chroniqués
Réouverture après travaux
de
Michel Deguy
2007
Poète, philosophe, traducteur, penseur de ces trois activités, Michel Deguy travaille depuis cinquante ans à densifier le fait poétique et ce qu’il permet d’habiter.La preuve en trois livres.
Depuis ses premiers livres, Fragments du cadastre et Poèmes de la presqu’île (1960 et 61, chez Gallimard dans la collection « Le Chemin » de Georges Lambrichs), Michel Deguy n’a cessé de garder, à 77 ans, une énergie hors du commun, celle d’une jeunesse scripturaire dont sa bibliographie complète donne une juste idée. Aux soixante ouvrages, se divisant en livres de poèmes, essais, proses mêlées, etc., s’ajoutent trois nouveaux titres. Le formidable Réouverture après travaux est constitué de 45 petits essais, dont la vivacité peut être leur dénominateur commun, à l’exemple de l’essai...
Grand cahier
de
Michel Deguy
2007
Poète, philosophe, traducteur, penseur de ces trois activités, Michel Deguy travaille depuis cinquante ans à densifier le fait poétique et ce qu’il permet d’habiter.La preuve en trois livres.
Depuis ses premiers livres, Fragments du cadastre et Poèmes de la presqu’île (1960 et 61, chez Gallimard dans la collection « Le Chemin » de Georges Lambrichs), Michel Deguy n’a cessé de garder, à 77 ans, une énergie hors du commun, celle d’une jeunesse scripturaire dont sa bibliographie complète donne une juste idée. Aux soixante ouvrages, se divisant en livres de poèmes, essais, proses mêlées, etc., s’ajoutent trois nouveaux titres. Le formidable Réouverture après travaux est constitué de 45 petits essais, dont la vivacité peut être leur dénominateur commun, à l’exemple de l’essai...
Gisants (poèmes III 1980-1995)
de
Michel Deguy
1999
Gisants montre que le poète travaille depuis trente ans à « mettre ensemble des choses qui n’ont pas été mises ensemble ». Fulgurant.
Il n’est pas rare de voir Michel Deguy traverser la place Saint-Sulpice à Paris, là où trois jours du mois de juin donnent à la poésie son marché. Né en 1930 à Paris, professeur de philosophie, voilà plus de trente ans que cet homme lui consacre les sept jours de chaque semaine de sa vie, qu’il s’agisse de veiller aux numéros de la revue Po&sie (Belin), de traduire -de Heidegger (Approche de Hölderlin, 1962), à Paul Celan, des poètes grecs, américains, à Lucrèce-, d’écrire, de noter, de penser, tous les effets de ruptures d’un véritable travail sur la langue. Ce qui signifie qu’il y a,...