auteur Ngugi wa Thiong’o
Ouvrages chroniqués
Rêver en temps de guerre
Mémoires d'enfance
de
Ngugi wa Thiong’o
2022
Rêver en temps de guerre, de Ngũgĩ wa Thiong’o
Maîtriser d’autres langues, c’est se renforcer. Mais abandonner sa langue maternelle, la langue de votre culture, c’est s’asservir. » Cette phrase de Ngũgĩ wa Thiong’o, l’écrivain kényan pressenti chaque année pour le prix Nobel de littérature, résume à la fois la position qu’il a adoptée il y a plus de trente ans pour ses écrits, le rôle central de la mère dans sa formation et le dilemme, sinon l’ambiguïté auxquels l’écrivain est confronté depuis. La mère d’abord : elle est au cœur des mémoires d’enfance que je viens de co-traduire avec Annaëlle Rochard. C’est elle qui donne au jeune...
Décoloniser l’esprit
de
Ngugi wa Thiong’o
2011
Libérer la langue pour libérer l’homme : La Fabrique publie un texte essentiel pour les postcolonial studies.
Il est sans doute le plus grand écrivain kényan contemporain. Les jurés du Nobel de littérature ont longtemps évoqué son nom avant de finalement distinguer Mario Vargas Llosa l’année dernière. Pourtant, Ngugi wa Thiong’o demeure un écrivain confidentiel en France, avec peu de textes traduits. La publication d’un essai majeur, Décoloniser l’esprit, publié en 1986, permettra peut-être de prendre toute la mesure de la pensée d’un homme libre. Dans la lignée d’un Franz Fanon dont il revendique l’héritage essentiel mais aussi du Lénine critique de l’impérialisme, Ngugi wa Thiong’o est de...