auteur Philippe Videlier
Ouvrages chroniqués
Quatre saisons à l’Hôtel de l’Univers
de
Philippe Videlier
2017
De 1838 à 1967, Philippe Videlier chronique, avec une sagace érudition, le destin d’une ville-mythe : Aden en Arabie.
À l’instar de ce que fit Alberto Manguel dans son Dictionnaire des lieux imaginaires, on rêverait d’une encyclopédie des lieux légendaires mais réels qui peuplent notre imagination (peut-être existe-t-elle déjà ?). Palmyre, Tombouctou (ceux-ci sont en voie de disparaître), Chandernagor et Pondichéry, Samarcande et Boukhara, ou cette sorte de triangle d’or que constituèrent, au tournant des XIXe et XXe siècles, Prague, Vienne et Budapest… Philippe Videlier apporte une première pièce à cet édifice sans doute babélien. C’est en effet à Aden qu’il nous conduit, cicérone toujours précis,...

Usines
de
Philippe Videlier
2008
Ainsi que l’indique l’intitulé du Prix qui lui a été attribué par France Culture et la revue Urbanisme, nous découvrons bien, dans ce fort et beau volume, une « Ville à lire » : Villeurbanne. Du début du XIXe siècle, quand les premiers soubresauts de la révolution industrielle viennent provoquer la naissance de ce qui deviendra une véritable « cité du travail », jusqu’au crépuscule du XXe siècle où résonne le cri, ou plutôt le murmure funèbre, « On ferme », ce sont près de deux cents ans d’essor et de régression, de constantes mutations du paysage économique, social, politique et urbain,...

Nuit turque
de
Philippe Videlier
2005
Avec son premier titre Le Jardin de Bakounine et autres nouvelles de l’Histoire, Philippe Videlier annonçait la naissance d’un genre. Même s’il déclare en préambule, malin, sa volonté « que les histoires des anciens soient une leçon pour les modernes », cet historien et chercheur au CNRS enseigne sa matière à l’insu de son lecteur en contant façon « 1001 Nuits ». Prouesse liée aux caractéristiques de brièveté et de concision inhérentes à ce type de récit, mais aussi à un style qui cède la part belle à l’ironie, où l’anecdote n’est jamais vaine.
« Puisqu’il fallait commencer par un...