auteur Sarah May
Ouvrage chroniqué
La Colonie nudiste
de
Sarah May
Un Londres décadent, une petite frappe, un tueur à gage, une amitié trouble. Un style incisif et ciselé, où les vestiges déliquescents de l’ère coloniale se déclinent au gré de métaphores filées. Les premiers chapitres de La Colonie nudiste semblaient prometteurs. Hélas à trop vouloir étoffer son récit d’intrigues secondaires, à faire surgir mécaniquement d’abracadabrants liens entre ses personnages, Sarah May s’embourbe rapidement. Le passé « a sauté au visage » du héros comme l’âme de la Merteuil : la « boréalis », mystérieuse maladie de peau, ravageant la face de l’ancien colon à...