auteur Vincent Ravalec
Ouvrages chroniqués

L' Effacement progressif des consignes de sécurité
de
Vincent Ravalec
2001
Avec un énorme roman, l’écrivain entame une saga dont le premier épisode imaginatif et débridé mérite qu’on s’y plonge malgré son écriture bancale.
Alors qu’il nous avait habitué à des nouvelles et des romans de taille raisonnable, pour ne pas dire standard, Vincent Ravalec a pris la mouche et livré un gros bouquin rose de sept cents pages. Intrigué, on se demande évidemment où il veut en venir en lançant son pavé dans la mare de la rentrée littéraire. Plus troublant encore, son roman est si mal peigné qu’en naît un soupçon : L’Effacement progressif des consignes de sécurité -clin d’oeil ostentatoire à l’Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq-, serait-il conçu afin d’inaugurer une série balzacienne en vingt-trois...
Recel de bâtons
de
Vincent Ravalec
1995
Maitrisant un certain style, Ravalec écrit des nouvelles creuses et sans intérêt, symptôme de ce que peut être la société du spectacle en littérature.
Rien de neuf dans les deux recueils de nouvelles de Ravalec si ce n’est qu’on s’enfonce un peu plus dans une supercherie littéraire déguisée en révolution de chambre. L’étonnant est que la plupart des médias, qui ont largement soufflé dans les voiles de cet auteur, n’ont pas eu l’heur de s’en apercevoir, étrangeté qui pose ses propres limites et dévoile la cécité et le manque de lucidité qu’engendre un effet de mode. Supercherie donc car Ravalec emploie, consciemment ou non, une recette pour monter en mayonnaise un œuf vide. Utilisant tous les termes et expressions du langage parlé...
La Vie moderne
de
Vincent Ravalec
1996
Dans son dixième livre, un recueil de nouvelles, Vincent Ravalec essaie de croquer les silhouettes de mendiants, de vendeurs de journaux pour SDF, de taulards. Il le fait sans grâce, sans humour et sans inventivité, dans une langue où les voitures font vroum-vroum et les trains tchouk-tchouk. On s’y masturbe pas mal, les filles ont de gros « nichons » mais les pieds nickelés qui y sont décrits, finalement, ne niquent pas grand-chose. La première longue nouvelle narre -avec quelques erreurs de scénario- la dernière campagne présidentielle sur un mode qui se veut ironique ou drôle mais on...
Vol de sucettes
de
Vincent Ravalec
1995
Maitrisant un certain style, Ravalec écrit des nouvelles creuses et sans intérêt, symptôme de ce que peut être la société du spectacle en littérature.
Rien de neuf dans les deux recueils de nouvelles de Ravalec si ce n’est qu’on s’enfonce un peu plus dans une supercherie littéraire déguisée en révolution de chambre. L’étonnant est que la plupart des médias, qui ont largement soufflé dans les voiles de cet auteur, n’ont pas eu l’heur de s’en apercevoir, étrangeté qui pose ses propres limites et dévoile la cécité et le manque de lucidité qu’engendre un effet de mode. Supercherie donc car Ravalec emploie, consciemment ou non, une recette pour monter en mayonnaise un œuf vide. Utilisant tous les termes et expressions du langage parlé...