auteur Virginie Reisz
A propos
Des ailes si fragiles
En évoquant l’absence fantomatique du père, Virginie Reisz, 33 ans, offre un premier texte lumineux, sensible et grave.
Mourir le soir du Shabbat pour un croyant peut être considéré comme un pied de nez au destin, amener quelque chose d’incongru, une non-mort, un glissement dans un monde parallèle. Parallèle à la vie, parallèle à la mort ? Presque une définition de la littérature. Toujours est-il que Virginie Reisz a choisi de faire réapparaître cet homme, mort un jour de fête, où il ne sied pas de porter le deuil, dans un premier livre. Et l’ouvrage surprend. D’abord par son très petit format, ensuite par son intensité. Il n’y a là pas un mot de trop, presque de l’essence de texte, plus un chant...