éditions Aucèu libre
Ouvrage chroniqué

Negrelum
de
Miquèla Stenta
2020
Si la merde et la mort sont expurgées de nos sociétés aseptisées, confiées à des êtres obscurs, forcément subalternes, Miquèla Stenta les convoque ici au chevet de sa mère mourante car « C’est la merde qui fait le vivre. » Lorsque tout s’en va, que le corps s’échappe, que la tête s’égare, que reste-t-il ? « Où sera la limite entre cette volonté aveugle du vivant et la dignité humaine qui gouverne les sphincters ? » Langer sa mère comme un bébé, un monde à l’envers ! Remontent aussi l’absence de tendresse, les mots cassants, ceux qui tuent… L’inhumanité de l’hôpital. L’auteure,...