éditions Ekphrasis
Ouvrage chroniqué
Le Degré rose de l’écriture
de
Cécile Mainardi
2018
Lapidaire et inspiré, ce nouvel opus d’un parcours atypique a la chaleur irradiante d’un bouche-à-oreille.
Sur le toit du Petit Palais de Nice, on a vu une femme vêtue d’une chemise bleu magnétique brandir un panneau lumineux sur lequel figurait le texte : « Je porte la chemise de Michelangelo Antonioni ». On a pu voir la même femme, debout sur un socle tournant, chanter en italien La bambola et manquer de s’étrangler avec le fil de son micro. Elle encore qui, dans une galerie d’art, susurrait d’oreille en oreille cette phrase toute magritienne, légèrement modifiée : « Cécile n’est pas une pipe ». Peut-être aurez-vous reconnu celle qui depuis vingt-cinq ans et dix livres ne cesse d’interroger...