éditions Erti
Ouvrages chroniqués
Impasse de la Défense
de
André Blanchard
André Blanchard façonne sa vie, son œuvre au couteau. Un bon désinfectant contre l’air aseptisé du temps. Et si le trublion changeait d’arme ?.
Depuis Entre Chien et loup (Le Dilettante, 1989), une poignée de valeureux lecteurs s’oxygènent les zygomatiques avec les carnets d’André Blanchard. Chroniqueur d’un siècle qui n’en finit pas de finir, moraliste à la langue bien châtiée, ce singulier franc-tireur des lettres a le don de séduire. « En publiant des Carnets comme premier livre, je commence par où les autres finissent. Je n’ai aucun mérite à révolutionner ainsi la stratégie : cette manière d’avancer à reculons m’est innée. » Du haut de sa sentinelle, plantée à Vesoul, le pays des patates et des cerises, il cultive son pré...
Impressions, siècle couchant
de
André Blanchard
André Blanchard façonne sa vie, son œuvre au couteau. Un bon désinfectant contre l’air aseptisé du temps. Et si le trublion changeait d’arme ?.
Depuis Entre Chien et loup (Le Dilettante, 1989), une poignée de valeureux lecteurs s’oxygènent les zygomatiques avec les carnets d’André Blanchard. Chroniqueur d’un siècle qui n’en finit pas de finir, moraliste à la langue bien châtiée, ce singulier franc-tireur des lettres a le don de séduire. « En publiant des Carnets comme premier livre, je commence par où les autres finissent. Je n’ai aucun mérite à révolutionner ainsi la stratégie : cette manière d’avancer à reculons m’est innée. » Du haut de sa sentinelle, plantée à Vesoul, le pays des patates et des cerises, il cultive son pré...
Impressions, siècle couchant II
de
André Blanchard
André Blanchard fait partie de ceux que l’on découvre, et que l’on ne lâche plus, séduit par cette langue buissonnière, anti-consensuelle, pleine de chair et de lectures. D’une vie passée « dans les jupes de la littérature » (Léautaud, Mauriac, Flaubert…), Blanchard produit un combustible rare : le bon sens, doublé (c’est un régal) d’une forte plume. Expert en Carnets (il en commit quatre) aux titres malicieux, l’écrivain congédia le genre intime en 1998 avec Impressions, siècle couchant, suite de proses courtes, dont est publié aujourd’hui le deuxième volet (mais où le je revient en...
Journal d’été
de
Philippe Marchal
En date du 2 août, comme un avertissement liminaire : « Je me promets d’écrire chaque jour. Dépecer la solitude. » Pourtant, Philippe Marchal paraît plus appliqué à poétiser qu’à disséquer, même si les regards qui plongent sur la bigarrure huileuse des plages n’excluent pas une certaine violence ; violence le plus souvent résignée, qui ne cherche guère qu’à « supprimer les dimanches » pour effacer une once de solitude…
Ce Journal d’été, estampillé par neuf monotypes de Didier Godart, vit de textes de quelques lignes, comme si une trop forte chaleur avait desséché l’écriture. Mais...
Messe basse : Carnets 1990-1992
de
André Blanchard
André Blanchard parle d’écriture, de livres, de lui, dans un parfait anonymat. La littérature peut encore charmer. Messe basse, troisième livraison de ses Carnets, tout de ventre et de tête. Revigorant.
Voilà une vie somme toute banale qui ne ferait pas de vieux os sur le marché de la fiction : celle d’un gars qui ne fait rien de ses journées sinon remplir ses carnets intimes, assis dans son fauteuil, le chat en bandoulière. Cet homme-là n’a rien à déclarer, ou si peu : un esprit libre et curieux, une ardente et exclusive passion pour la littérature (type journal) et l’envie d’être publié pour voir comment ça fait son bouquin dans sa bibliothèque à côté de ceux qu’il côtoie. La quarantaine, il vit à Vesoul, lutte contre de persistants sifflements d’oreille, a tâté les petits boulots...