La rédaction Chloé Delaume
Articles
Un livre
C’est tous les jours comme ça
de
Pierre Autin-Grenier
C'est tous les jours comme ça
Voilà un petit livre à l’air innocent et fort policé à côté duquel, regrettablement, on passerait. C’est que les titres de Pierre Autin-Grenier sont toujours des trompe-l’œil malicieux. Le premier texte de ce recueil insolite et très cohérent donne le ton : l’hôte d’une réception dévore la femme du patron, « n’en laissant guère plus, une fois repu, qu’un morceau de cuir chevelu et un sac en croco ». Sous-titré « les dernières notes d’Anthelme Bonnard », C’est tous les jours comme ça se présente comme les chroniques d’un grincheux sympathique, chroniques où l’on croisera la couturière du...
Vu à la télévision – chronique
La rupture tranquillou
(…) Pour moi, quand Rachida Dati, Garde des Sceaux… je suis fier pour elle, c’est une façon de dire à tous les jeunes dans les banlieues qui imaginaient qu’il y avait une justice à deux vitesses, que eux aussi ils peuvent s’en sortir, que eux aussi ils peuvent réussir. Mais c’est aussi une façon, parce que Rachida sera ferme, et quand elle portera un projet de loi ferme, comme les peines plancher, les peines plus dures pour les multirécidivistes, plus dures pour les mineurs multirécidivistes, dans un certain nombre de quartiers, on saura que c’est pas injuste. Ainsi parla Nicolas Sarkozy,...
Ça se discuterait
Bonsoir à tous, vous êtes sur France Télévision et vous venez de voir votre fiction du mercredi, Les Martin, vaillants artisans. Notre émission de ce soir fera écho à un des drames qui frappe le foyer des Martin dans cette série de plus en plus populaire, à savoir le déterminisme génétique. En effet, depuis que la lucidité s’est imposée en France, des milliers de personnes dont la famille...
Des conséquences chafouines du complexe d’Endemol
Le Happy Slapping, littéralement joyeuse baffe dans la gueule, est un phénomène très en vogue, visiblement fort prisé par les jeunes occidentaux. Apparu durant l’hiver 2005 dans la banlieue sud de Londres, cette sympathique activité s’est rapidement développée en Irlande, en Suède, puis aux États-Unis, avant de devenir en France le sujet de prédilection des émissions labellisées SOS Karcher.
Le principe du jeu est très simple : un ou plusieurs individus fondent sur une cible isolée qui ne soupçonne en rien l’imminence de l’assaut, et lui défoncent le minois. La scène est filmée via l’option vidéo du téléphone portable d’un complice. Les images sont par la suite mises en circulation de portable à portable, ainsi que par internet.
La première fois que j’ai vu la télévision...