Hommage à René Daumal, phrère simpliste de Reims, et de Gilbert-Lecomte et Roger Vailland, qui animèrent la revue. Le Grand Jeu, revue visionnaire réalisée par des visionnaires, aux marges d’un surréalisme qui ne pourra rien faire pour l’absorber.Le Grand Jeu marque la fin de notre siècle comme, peut-être, Les Chants de Maldoror et Rimbaud en marquèrent le début.
Il est vrai que la figure des deux principaux animateurs du Grand Jeu a de quoi éveiller l’admiration et le mythe. Daumal et Lecomte, les « anges noirs », se sont ainsi livrés aux expériences dangereuses de la drogue, Daumal se faisant même un adepte de l’asphyxie volontaire au tétrachlorure de carbone et à l’éther.
Les trois textes, articles déjà parus de Michel Camus, ont au moins le mérite d’offrir des repères afin que « ces modestes approches incitent de nouveaux lecteurs à découvrir l’œuvre encore largement méconnue de René Daumal et le sens du sens du Grand Jeu(…) »
Mont Analogue
(1, rue Corvisart 08 090
Aiglemont)
34 pages, 60 FF
Poésie L’Enjeu du Grand Jeu
février 1994 | Le Matricule des Anges n°7
Un livre
L’Enjeu du Grand Jeu
Le Matricule des Anges n°7
, février 1994.