Publié en 1902, le recueil des Poèmes et chansons du pays latin contenait, outre un Privilège d’Ubu roy accordé par Jarry et une préface de Rachilde, des inédits de Verlaine et de Gustave le Rouge. C’est dire les mauvaises fréquentations du chansonnier Frédéric-Auguste Cazals (1865-1941). Figure de la grande époque des cabarets littéraires, il fut d’abord remarqué pour ses caricatures et devint un fameux Décadent. La réédition en fac-similé de ses chansons présentées par Serge Fauchereau apporte un peu de la bonne humeur de l’époque. On y chantait des galéjades « Du Boul’Mich’ à la Villette, D’la Bastille au Parc Monceau » sur l’air de Cadet Roussel. « Je sais bien que la chevelure / Est une erreur de ces temps-ci / Mais elle sied à ma figure / Et je plais aux femmes aussi ». Fonctionnaire des Postes à la fin de sa vie, Cazals créa la société littéraire des PTT qui lui rend aujourd’hui cet hommage.
Somogy /Sté littéraire des PTT
20, avenue Rapp, 75 007 Paris
186 pages, 120 FF
Poésie Le jardin des ronces
novembre 1995 | Le Matricule des Anges n°14
| par
Éric Dussert
Un livre
Le jardin des ronces
Par
Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°14
, novembre 1995.