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Dossier Jean-Charles Massera
Place à l’artiste

juin 2023 | Le Matricule des Anges n°244 | par Thierry Guichard

Les livres de Jean-Charles Massera s’inscrivent dans une démarche artistique qui prend la littérature à rebours. Il s’agit de détricoter les représentations aliénantes, modifier la perception du monde. Non sans humour.

Pour certains, Jean-Charles Massera a d’abord été une voix entendue chaque dimanche de l’été 1997 sur les ondes de France Inter. Une voix légèrement acidulée prise dans un flot de mix sonores. Pour d’autres, ce fut d’abord et jusqu’en 2000 le critique d’art. Certains l’ont découvert sur une scène de théâtre, certains comme photographe exposé au Centre de la photographie de Genève. Bien sûr son nom apparaît sur des livres publiés par les meilleurs éditeurs de littérature, mais l’homme ne fait pas la distinction entre écriture, vidéo, photographie, dessins : il s’agit toujours de trouver une forme artistique propre à retourner l’ordre de la représentation dominante. Pour le dire quickly.

Jean-Charles Massera, Occupy Masculinité qui vient de paraître regroupe des textes variés qui, pour la plupart, s’attaquent à la domination masculine. Le Monde comme il débloque, paru l’an dernier, était constitué de textes écrits pour la scène, la radio, les performances. Ces deux livres signalent-ils votre retour à la littérature que vous aviez quittée il y a douze ans ?
Je trouve la forme de ce que sera Occupy Masculinité en 2017, au moment du Brexit et de l’élection de Trump. Forme dont une partie était en germe et en friche dans quelques textes publiés isolément précédemment et que je vais intégrer à Occupy. D’une certaine manière, on peut dire qu’Occupy Masculinité « signale un retour à la littérature », mais en fait, il serait plus juste de dire, que dans ma logique artistique qui consiste toujours à trouver la forme, le format, les matériaux et enfin le médium les plus justes quant à la visée que je me donne pour tel ou tel travail, alors que pendant des années c’est un travail de l’image qui s’était imposé, là c’est la forme livre qui s’est imposée, c’est elle qui entretenait un rapport de nécessité entre ce que je visais et les matériaux, les outils dont j’avais besoin pour faire ce travail-là. Pour moi, il n’y a pas de forme, de format, de genre, de médiums inscrits à jamais dans l’histoire (gravés dans le marbre). Comme je le dis à chaque fois qu’on me demande pourquoi je n’écris pas de « romans », pourquoi mes textes sont des textes installations ou je ne sais quoi, en ce qui me concerne je ne fais que chercher le moyen de travailler et représenter l’aujourd’hui. Walter Benjamin écrivait qu’« à de grands intervalles dans l’histoire, se transforme en même temps que leur mode d’existence le mode de perception des sociétés humaines ». On ne peut pas tout dire avec des outils qui ont été pensés pour une époque et des enjeux révolus. Pour aller sur la Lune, il a fallu trouver un moyen autre que ceux que nous avions à disposition… Pour soigner des cancers, la saignée c’est moyen… Quand le monde commence à s’expliquer avec des calculs, quand son explication ne peut se résumer à ce que l’on voit (au peu que l’on en voit), la peinture figurative ou l’écriture qui raconte, ça devient faiblard etc.
C’est quand même dingue que ce qui...

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