auteur Carole Thibaut
Ouvrages chroniqués
A plates coutures
de
Carole Thibaut
2015
En 2012, à quelques mois de l’élection présidentielle en France, l’usine textile Lejaby est menacée de liquidation. Elle devient le symbole de la dévastation du tissu industriel français. Les hommes politiques (Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez, Arnaud Montebourg…) se pressent à son chevet. L’atelier d’Yssingeaux en Auvergne comporte 93 personnes. Les premières manifestations d’ouvrières débutent dès 2010. La Compagnie de théâtre Nosferatu, en résidence association au théâtre d’Yssingeaux, assiste à ces manifestations. Sa metteure en scène, Claudine Van Beneden, décide de passer une...

Avec le couteau le pain
de
Carole Thibaut
2010
Avec le couteau le pain est la mise en scène d’une violence familiale. Le père bat la gamine pour des riens, la mère regarde la fille se faire battre tout en prenant le parti du père, la gamine se réfugie dans la religion pour arriver à trouver une justification à ses souffrances. Arrive un jeune homme, le seul qui a un prénom, Norbert. C’est la réplique du père jeune, il va reproduire la même violence qui aboutit au mariage. La gamine s’enfuit le jour des noces. L’originalité du texte tient dans la forme proposée par l’auteur. La pièce est construite en quinze séquences, entrecoupées de...

Fantaisies : L’idéal féminin n’est plus ce qu’il était
de
Carole Thibaut
2010
Avec le couteau le pain est la mise en scène d’une violence familiale. Le père bat la gamine pour des riens, la mère regarde la fille se faire battre tout en prenant le parti du père, la gamine se réfugie dans la religion pour arriver à trouver une justification à ses souffrances. Arrive un jeune homme, le seul qui a un prénom, Norbert. C’est la réplique du père jeune, il va reproduire la même violence qui aboutit au mariage. La gamine s’enfuit le jour des noces. L’originalité du texte tient dans la forme proposée par l’auteur. La pièce est construite en quinze séquences, entrecoupées de...

Faut-il laisser les vieux pères manger seuls aux comptoirs des bars
de
Carole Thibaut
2008
Après dix ans d’absence, dix ans qui correspondent à la mort de la mère, Le père revient voir La fille, un soir. Il se sait condamné et vient lui demander de l’aider à mourir. Il espère aussi apaiser, un peu, le passé. L’affrontement démarre dès les premières répliques. Les mots sont autant de coups portés : « Ma fille/ tu es aussi imbécile que ton père/ aussi laide et sèche/ et bientôt seule et ridée/ Et c’est pour ça que je t’aime », ça c’est pour le père. « Je n’ai aucun devoir envers toi/ aucune obligation/ Et merci pour ça/ seulement pour ça/ de m’avoir si peu donné/ que je sois...