auteur Christian Hubin
Ouvrages chroniqués
Liste alphabétique des titres

Neumes
de
Christian Hubin
2012
Lmda N°137
À nulle autre pareille la poésie de Christian Hubin. Interstitielle, aimantée de spasmes, gravitant à la périphérie de l’amnésie ou de virtualités sans origine. « Un tremblement / qui n’est pas. // Une sorte / de parenté sans membres. » Des poèmes dérivant du soustractif, de l’expressivité de l’effacement. Comme s’enfonçant sous le temps pour tenter d’en surprendre l’insaisissable, ce qui le...
Neumes de Christian Hubin
octobre 2012

L' In-Temps
de
Christian Hubin
2020
Lmda N°217
Poète de l’insaisissable, Christian Hubin décline, entre silence et stupeur, les vertiges d’un insondable étonnement.
Errante, intermittente, en proie à l’in-signifiant autant qu’à l’impossible à dire, la parole de Christian Hubin. À l’écoute aussi de ce qu’elle ne dit pas, mais qui la hante. Une parole particulièrement laconique, tout en intuition et rétractation, ouverte aux tropismes d’une réalité qui échappe aux sens, apparaît sans substance et comme déjà en train de disparaître dans l’instant de son...
Une écriture en apnée
octobre 2020

Face du son
de
Christian Hubin
2017
Lmda N°187
De l’incandescent sec, des rebonds inverses, du centrifuge extrême. Chez Christian Hubin, le propre, l’impropre, l’identité n’existent pas. On est au bord du temps, avant la division du monde entre objet et sujet, dans un monde fuyant, rendu à sa nudité première. Chaque poème est comme l’ombre scalpée de l’invisible figure du temps. Chaque livre est comme l’intransigeante partition de ce qui...
Face du son de Christian Hubin
octobre 2017

Rouleaux
de
Christian Hubin
2015
Lmda N°167
La poésie de Christian Hubin déploie une parole nue, sauvée des tautologies, qui, dans sa nudité aromale et sa concision oraculaire accompagne ce qui ne peut se dire.
Ce qui rend unique l’œuvre de Christian Hubin, explique aussi ce qu’elle peut parfois avoir de déroutant, c’est son obstination à dire ce qui ne saura jamais se dire. Une œuvre qui congédie le Moi, le sujet, « l’onanisme poisseux des Moi parcellaires », le « tétanisme de la pensée binaire ». Qui interroge : Qu’est-ce qu’un poème ? « Pour quoi dire. Il n’y a peut-être rien à dire. Et de ce...
Héraclite d’aujourd’hui ?
octobre 2015

Greffes
de
Christian Hubin
2010
Lmda N°114
La poésie de Christian Hubin dit l’hébétude face à ce qui est, autant que l’infinitude de ce qui n’a pas de commencement.
Esseulée l’écriture de Christian Hubin, requérante, mais riche d’une essentielle singularité. Sa poésie relève d’un langage où les mots sont plus que les mots, elle ressortit à une forme d’écriture tout en ponctuation d’imprévisible, en syntaxe d’à-coups, en greffes griffues. Des poèmes qui tiennent de la pulsation artérielle autant que de l’éclair sec du satori. Aucun message, donc, aucune...
Des corps sans
juin 2010

Dont bouge
de
Christian Hubin
2006
Lmda N°79
Avec Christian Hubin, c’est du mystère consubstantiel à la poésie qu’il s’agit, de ce qui en elle, loin de toute illusion de prise sur le monde, mine tout discours, et oblige à fréquenter les limbes du langage, comme à habiter l’intervalle entre ce qui est veut être ou a été et ce qui cherche à le dire. Le poème, alors, devient ce lieu d’improbable saisie où se donne à entendre un peu de...
À contre-jour
janvier 2007

Laps
de
Christian Hubin
2004
Lmda N°61
Nu, face à « ce qui est », Christian Hubin recueille des présences. Avec pudeur et retrait. Une voix singulière dans la poésie francophone.
Christian Hubin (né en 1941) n’est pas de ceux pour qui la poésie est jeu. Il s’y abîme, s’y efface. C’est depuis les bords coupants de ce qui nous échappe, de ce qui erre sans refuge qu’il écrit. Explorateur du latent, distillateur d’insoupçonnable, géographe de l’imperçu, il guette le moment où l’apparence se retourne, pour mettre ses mots dans ce laps, ou dans le sillage que laisse la...
Debout, face à l’énigme
mars 2005

Ce qui est
de
Christian Hubin
Lmda N°14
Que l’on songe au travail de l’homme qui lime et qui abrase, à toutes ces tâches infiniment minutieuses et risquées, accomplies jadis à la main, et qui visent à évider, à alléger, à amincir sans amoindrir, à désubstantialiser sans appauvrir, dégageant les saillies, polissant les articulations, libérant les points nodaux, ramenant la matière première à ses origines -et cette discipline du...
Un socle par résorption
novembre 1995