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auteur Christophe Manon

A propos

Chant funèbre Je suis le corps d’un soldat mort. J’ai vingt ans comme tous les soldats morts. J’ai été tué il y a plus d’une semaine. « Ces mots ouvrent la lente et envoûtante litanie scandée par Christophe Manon, explorant dans ses pires retranchements le thème de la guerre qui unit hommes, bêtes et choses dans une même stupeur de douleur. » Je suis un corbeau blessé à l’aile droite, abattu en plein vol au-dessus des mélèzes. " Les chants lyriques, ressassés, métaphoriques, ondulants jusqu’à l’écœurement alternent pour donner voix à chacun des éléments du vivant. La victime et le bourreau, le rat, la...
janvier 2007
Le Matricule des Anges n°79

Ouvrages chroniqués

Provisoires
de Christophe Manon
2022
L’écriture de la brièveté infiniment gracieuse de Christophe Manon où le provisoire se réconcilie avec la joie. Sur l’horizon de la finitude, le nouveau recueil de Christophe Manon abrège les passions tristes et s’empare d’un vivant flamboyant. En quelques mots, les poèmes conjurent le désespoir d’un « temps qui file/ à très grande vitesse mais jamais ne revient » pour ne retenir que ce que ces fulgurances permettent : un état de grâce. Souvent fougueuse et toujours d’une grande précision, la langue de Provisoires crépite et fait de la lumière sur les grandes joies fragiles et éclatantes. Les yeux écarquillés, entre effroi et désir de voir intensément, le poète de 51 ans, déjà auteur d’une...
Flora Moricet
juillet 2022
Le Matricule des Anges n°235
Vie & opinion de Gottfried Gröll
de Christophe Manon
2017
Le dernier opus de Christophe Manon est un grand éclat de rire (jaune). Son personnage est tout de guingois, dans son corps, dans la pensée et dans la langue. À en perdre les mots. Mon nom est Gröll. Gottfried Gröll. Je penche. » Premier vers d’un triptyque poétique, celui qui emprunte à James Bond son gimmick n’aura de cesse de causer, comme si c’était là tout ce qu’il savait faire, causer en empruntant les mots des autres, en déplaçant, en détournant des expressions, tendre clown blanc jongleur de mots : « gâchis parmentier/ mouche cousue/ blanc comme beige »… Le mille-feuille intertextuel est dense. On s’y perdrait presque. Mais quel enchantement. Manon s’amuse drôlement de Gröll, peut-être même le pousse-t-il un peu de l’index pour qu’il file en éclaireur sur...
Christine Plantec
février 2018
Le Matricule des Anges n°190
Au nord du futur
de Christophe Manon
2016
Poème aux allures de chant déboussolé, Au nord du futur de Christophe Manon emporte le lecteur dans une aventure revigorante. Empruntant son titre au poème Dans les fleuves de Paul Celan, Au nord du futur produit dès l’abord un effet d’étrangeté, une image à la limite de la représentation. Or c’est de cette collision de l’espace et du temps que Christophe Manon se propose de partir afin d’en explorer l’étendue en un ensemble tripartite. « Nous n’étions rien c’était / il y a longtemps nous gardions chaque os / pour l’avenir faisions / métier d’ignorance dos ployé sous le poids de l’histoire ». Le premier chapitre du livre est une évocation vigoureuse et plaintive d’un passé dont on ne parvient pas à établir les...
Christine Plantec
octobre 2016
Le Matricule des Anges n°177
La Mamort
de Christophe Manon , Michel Valprémy
2004
Un livre à deux voix pour tenter de circonscrire l’espace de la mort ; quelque chose d’approchant, en tout cas. Nous y allons. Nous passons un long moment au bord. Quelle peut être la nature de notre angoisse ? Les langues de Christophe Manon et de Michel Valprémy se confondent davantage qu’elles ne se répondent. On progresse comme si un seul poète s’avançait finalement, en se disant qu’il paraît superflu de savoir lequel des deux a composé telle ou telle partie. L’ensemble se révèle sorti du même bloc de mots bousculé, heurté. C’est ce qui compte. La langue retournée ici cherche une...
Benoît Broyart
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54