auteur Claude Margat
A propos
L'homme libre
Poète, romancier et peintre, Claude Margat est surtout une sorte de philosophe artiste qui trouve dans la sagesse chinoise la voie vers l’harmonie cosmologique. Puisque la paix avec la société des hommes n’est pas possible…
L’homme a l’œil vif, un brin coquin, et le corps taillé par la marche. Sa voix grave porte loin dans l’espace. Au moment de le rencontrer pour la première fois, le lecteur de Claude Margat s’attend à découvrir un ermite, pour ne pas dire un sauvage. Un homme reclus dans sa pensée et son refus des compromissions sociales et même (à en croire L’Homme qui marchait avec moi) amoureuses. Un homme droit quand l’époque tout entière insiste pour qu’on se couche. Mais notre interlocuteur surprend : affable, courtois jusqu’à faire de la courtoisie un art, fraternel aussitôt qu’une poignée de main a...
Ouvrages chroniqués
L' Homme qui marchait avec moi
de
Claude Margat
2014
Dédié à son ami Jean-Michel Loustaunou, le nouveau livre de Claude Margat n’est pas un roman. Il est à la fois un livre de deuil, mais sans effusion, un livre de souvenirs, mais sans nostalgie, un geste fraternel d’un vivant vers un mort. L’Homme qui marchait avec moi raconte quarante ans d’une amitié peu commune. L’auteur, en rupture de ban avec la société rencontre dans sa petite ville un professeur de dessin dans le secondaire et ensemble ils vont marcher dans cet espace ouvert des marais autour de Rochefort-sur-Mer. Rituel immuable ponctué de discussions, de lectures, de réflexions...

Daoren : Un rêve habitable
Illustration(s) de Claude Margat
de
Claude Margat
2009
Avec ce livre où nature, peinture et poésie fondent comme une métaphysique du regard, Claude Margat nous apprend surtout à être.
Peut-on encore « habiter poétiquement la terre », comme le voulait Hölderlin, trouver son chemin parmi les choix que la société nous impose ? Oui, nous dit Claude Margat, peintre et poète, imprégné de culture chinoise. « Je me suis tout de suite senti complice du regard chinois et me suis laissé aller à mon sentiment de connivence sans essayer le moins du monde d’en comprendre la raison et encore moins de m’expliquer cette attirance. Se pose-t-on tant de questions quand la beauté perce le fond de l’œil ? »
Méditations, formulations d’émotion, atmosphère d’un instant, « trace de moments...

Vision dans le silence
de
Claude Margat
Le spectacle de la poésie n’est pas aussi affligeant qu’on pouvait le croire -qu’on avait même envie de le croire, face au champ de fleurs artificielles des haïku de langue française. Claude Margat qui porte l’Orient et son Tao non comme un continent d’exotisme convenu mais comme son propre cœur conquis par abandon et dès lors sans emprise sur les choses hors des mots, nous réconcilie, nous autres lecteurs plus passifs que rhétoriciens, avec la pensée de la plénitude et avec la forme du sens. On savait par la lecture de ses romans l’attention appuyée qu’il portait à l’expérience sensible,...