auteur Dominique Meens
Ouvrages chroniqués
Poursuivons (Ornithologie du promeneur Livres IV et V)
de
Dominique Meens
Dans son Ornithologie du promeneur, Dominique Meens ne nous précipite en plein ciel que pour mieux nous conduire au cœur du réel. Quand la voix d’un écrivain passe par la voie des airs.Rencontre avec un drôle d’… écrivain.
Les livres de Dominique Meens sont de ceux qui ouvrent le regard, nous déstabilisent dans nos habitudes de voir, de penser. Ils font dans nos têtes un envol. Ils échappent à notre compréhension immédiate.
L’objectif est clair cependant : s’approcher au plus près de tous ces oiseaux que de chapitre en chapitre il s’agit de décrire, de raconter, de chanter. Dans la lignée d’un Francis Ponge peut-être, mais autrement baroque, mais plus joueur sans doute et loufoque, Dominique Meens fait de l’oiseau l’unique objet de son désir d’écrivain.
Et c’est bien d’un envol qu’il s’agit ici,...
Ornithologie du promeneur
de
Dominique Meens
Dominique Meens est un promeneur étonnant, et son projet ne manque pas d’audace pour une première publication : entraîner le lecteur dans une flânerie littéraire et linguistique afin de découvrir la véritable nature des oiseaux ! Il faut s’être armé d’impudence pour oser affirmer que « l’hommage au coq, au dindon, l’hommage à la pintade s’imposent », comme il est besoin d’étymologie et de littérature pour pénétrer les arcanes ornithologiques !
Mêlant le mythe, la poésie, la fable, le conte, Aristote, Pline l’Ancien, Buffon, pépiements grecs et piaillements latins, l’écriture de Dominique...
Eux, et nous
de
Dominique Meens
Promeneur infatigable, cet auteur chasse l’oiseau du nid, pour y installer l’homme et l’expliquer. Retour sur une oeuvre qui demande du temps.
Dans L’Ornithologie du promeneur (livre 1 et 2) paru l’an dernier aux éditions Allia, Dominique Meens, qui signait là sa deuxième publication, nous avait paru forcer sa voix (cf MdA n°12). Peut-être avions-nous jugé prétentieux cet auteur qui, tel un poseur, s’amusait à faire le beau comme le corbeau de la fable, mais sans jamais se dessaisir de son bien, et qui se permettait de surcroît de snober son monde. Peut-être l’avions-nous mal lu, comme il est arrivé à d’autres de passer à côté de textes majeurs. Peut-être manquait-il simplement ce livre troisième pour nous convaincre de la...
