auteur Eliette Abécassis
A propos
Gros nombril
La narratrice du roman d’Eliette Abécassis va accoucher. C’est un heureux événement. Sauf pour les lecteurs, anesthésiés à coup de bla-bla.
Certaines futures mamans se mettent à tricoter de petits vêtements pour l’enfant qu’elles attendent. Éliette Abécassis, elle, préfère tricoter des banalités à la première personne du singulier. Sa narratrice, qui lui ressemble, découvre qu’elle est enceinte. Le père a tout de l’homme idéal : rebelle et romantique, il l’emmène à Cuba ou Venise, propriétaire d’une galerie d’art près de la place des Vosges, il n’est pas obsédé par l’argent (c’est plus facile de ne pas vénérer l’argent quand on n’en manque pas). C’est donc « un heureux événement » que cette naissance. Et bien non. Parce que...