auteur Friedrich Hölderlin
Ouvrages chroniqués
Poëmes
de
Friedrich Hölderlin
2023
Il voyait dans la beauté d’un monde hanté par les paysages d’une Grèce idéale, l’effraction sublime du sacré. Entre chant nuptial et souffrance tragique, sa poésie cherche à réconcilier la nuit et la lumière.
Lire Hölderlin aujourd’hui n’a rien d’évident. Profitons donc de la reparution d’un choix de Poëmes de Friedrich Hölderlin, dans la version française de Gustave Roud, pour le (re)découvrir et constater combien la manière dont il ordonne son dire, construit son chant et développe, sur un pur mode d’exaltation, une parole souveraine dans sa joie de nommer, mérite le détour.
Contemporain de Beethoven et de Bonaparte, Hölderlin, né en Souabe en 1770, mort en 1843, a fait de longues études dans différents séminaires, dont celui de Tübingen où il fut le condisciple de Hegel et de Schelling,...
Poèmes fluviaux
de
Friedrich Hölderlin
2004
Hölderlin célébra la liberté et la beauté du monde jusqu’à en perdre la raison. Deux livres évoquent son chemin d’eau, de terre et de silence.
Contemporain de Beethoven, Friedrich Hölderlin est né en 1770. Après des études de théologie, il entre au séminaire de Tübingen où il aura pour condisciples Hegel et Schelling. C’est là qu’ils accueilleront avec enthousiasme la Révolution française et qu’il découvrira sa vocation poétique. En 1796, devenu précepteur chez le banquier Gontard, il tombe amoureux de la mère de ses élèves, Suzanne Gontard, qui a 26 ans comme lui, et qu’il immortalisera sous le nom de Diotima, dans Hypérion. Amour partagé mais impossible, qu’il essayera d’oublier en écrivant une tragédie, Empédocle. Puis vient...
Œdipe de Sophocle
de
Friedrich Hölderlin
1998
Vingt ans après un premier travail sur Antigone de Sophocle traduit par Hölderlin, le philosophe Philippe Lacoue-Labarthe publie Œdipe, dans la version d’Hölderlin jusqu’alors inédite en français. Une entreprise d’autant plus périlleuse que, dans son parti pris de littéralité absolue, le poète allemand commet des erreurs parfois jusqu’à l’incohérence. Publiées en 1804, ses traductions de Sophocle sont sa dernière œuvre. Deux ans plus tard, il est interné à Tubingen pour démence, d’où il ne sortira qu’à sa mort. D’ailleurs au théâtre de Weimar, Goethe et Schiller accueillent son texte par...