La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

auteur Jacques Serena

A propos

Face aux faiseurs d'opinion Soudain, ils étaient tous là à adorer la pauvre actrice mère de famille, victime du chanteur de rock, qu’ils s’empressaient d’appeler ex-chanteur, en ajoutant qu’il était aussi le champion de l’altermondialisme, en enchaînant sur le chiffre annuel des violences conjugales, en montrant dans la foulée des femmes brandissant des effigies de la dite pauvre actrice mère de famille. Et nous, auteur, qui passions notre vie à tenter de relater des histoires, savions le pouvoir des rapprochements, le crucial de la place des choses, nous disions qu’on avait déjà vu des amalgames douteux, des...
septembre 2003
Le Matricule des Anges n°46

Sale fenêtre

Jacques Serena nous a offert ce texte inédit. Sale fenêtre est, à l’origine,une version possible d’une fin de Lendemain de fête. Ceux qui n’ont pas encore lu ce roman seraient bien inspirés d’aller y voir… Une fois dans l’escalier il faut monter jusqu’en haut, l’escalier sombre et étroit. Ça dure longtemps. D’autant plus longtemps que je monte lentement, fatigué comme me voilà. En haut il n’y a pas de palier, la porte de la chambre est directement collée à la dernière marche. Je pousse la porte, et quand elle s’ouvre me reviennent toutes les autres fois où j’ai dû pousser cette porte. Mais les...
janvier 1998
Le Matricule des Anges n°22

L’Idiot en armure

I N É D I T. On est là. Au milieu de l’après-midi, une fille enveloppée dans une serviette. Elle bouge à peine. Elle repasse un blue-jean. Du coussin où je suis, je la vois de dos. Tout à l’heure, elle a chanté une ballade, mais elle ne chante plus. Je vois ses gestes appliqués, la serviette l’enveloppe mal, la serviette n’est pas faite pour ça, d’où je suis on peut penser que dessous elle est nue, rose,...
janvier 1998
Le Matricule des Anges n°22

Ouvrages chroniqués

Plus rien dire sans toi
de Jacques Serena
2002
Un homme en ruine parle à une absente. Comme un insecte pris dans la transparence d’une vitre, il se cogne inlassablement aux mêmes images douloureuses.Jacques Serena revient, plus cruel. Les aficionados de Jacques Serena auront dû attendre neuf ans pour lire enfin le quatrième roman d’un écrivain passé entre-temps par le théâtre (Rimmel, Minuit 1998) ou les textes courts (Fleurs cueillies pour rien, 1999 Flohic) -que les Éditions de Minuit ignorent superbement dans la page « du même auteur ». Depuis Lendemain de fête (Minuit, 1993), on attendait avec la fébrilité des émus qu’un nouvel opus romanesque ajoute sa pierre à l’édifice d’une œuvre bâtie sur les ruines d’un traumatisme répété obsessionnellement d’un livre à l’autre. Comme ces grands écrivains qui creusent...
Thierry Guichard
novembre 2002
Le Matricule des Anges n°41
Fleurs cueillies pour rien
de Jacques Serena
Ancien élève des beaux-arts de Toulon (cf. MdA N°22), Jacques Serena avoue avoir un temps taquiné la toile. S’attachant ici à suivre les peintures de Gustav Klimt, l’auteur de Lendemain de fête (Minuit) surprend par la touche bucolique de son récit. Imaginant tour à tour ce qu’une jeune modèle du peintre et Klimt lui-même auraient pu dire de leur rencontre, du désir, de l’amour et de l’art, le romancier montre d’abord les jeux innocemment peu innocents de Marie et Émilie. Joyeuses lolitas, les donzelles inventent des poses où le corps semble vibrer au même rythme qu’une nature de fleurs,...
Thierry Guichard
août 1999
Le Matricule des Anges n°27