auteur Jean-Louis Giovannoni
A propos
Gymnastique respiratoire
Avec la double publication du Lai du solitaire et de Danse dedans, Jean-Louis Giovannoni joue sur les tableaux assonants d’un exercice où vers et prose concentrent distinctement les expériences extrêmes de toute vie psychique.
Connu d’abord comme poète, Jean-Louis Giovannoni n’a jamais cessé de casser les ornières stylistiques dans lesquelles on a voulu l’enfermer. Ses premiers livres de Garder le mort à Ce lieu que les pierres regardent jusqu’aux anthologies parues aux éditions Unes dessinent une écriture tout en concision, économe de ses moyens expressifs, interrogative, où le corps reste le pivot central autour duquel le monde est interrogé. Ensuite, Jean-Louis Giovannoni multipliera les voix dans ses poèmes pour peindre les cris et chuchotements d’un colloque des visages rageurs. La dimension presque...
Ouvrages chroniqués
Liste alphabétique des titres

Le Visage volé. Poésies complètes 1981-1991
de
Jean-Louis Giovannoni
2021
Lmda N°224
La poésie de Jean-Louis Giovannoni, en apparence minimaliste et distanciée, expose la brèche par laquelle le sujet, à chaque instant, se risque.
Le visage volé est un petit livre de 16 pages, aux dimensions modestes, imprimé sur un papier qui laisse passer la lumière. C’est le premier ouvrage des Éditions Unes, réalisé sur une presse typographique manuelle par leur fondateur Jean-Pierre Sintive (disparu cette année), nous sommes en 1981 ». C’est par ces mots que commence la préface de celui qui dirige cette maison d’édition depuis...
La moindre des choses
juin 2021

L' Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare
de
Jean-Louis Giovannoni
2020
Lmda N°219
L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare dont Jean-Louis Giovannoni fait ici son objet d’étude, on le connaît très bien pour l’avoir bien souvent emprunté. Le décor nous est donc familier ; et on a déjà éprouvé le vertige qu’il y a à se fondre dans la masse (la nasse ?) « des hordes déferlantes » qui vont et viennent aux heures de pointe, tout comme on a maintes fois expérimenté la...
L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare
janvier 2021

Sous le seuil
de
Jean-Louis Giovannoni
2016
Lmda N°173
Avec Sous le seuil, Jean-Louis Giovannoni offre un livre de prose dont l’audace expose avec une sobriété impressionnante, comment la chaîne de la vie s’agence et se forme.
La scala naturæ, signifiant littéralement l’« échelle des êtres » est souvent traduite par « chaîne des êtres » ou « grande chaîne de la vie ». Au Moyen Âge, la principale caractéristique de l’ordre de l’univers s’apparente à la stricte hiérarchie entre les niveaux de mondes, sa classification centrale disposant, dans l’ordre décroissant, les êtres depuis la position de Dieu, puis du sacré...
Voir sans échelle
mai 2016

Ce lieu que les pierres regardent (suivi de) Variations (suivi de) Pas japonais (suivi de) L’Invention de l’espace
de
Jean-Louis Giovannoni
2009
Lmda N°106
Giovannoni est l’occasion de (re)découvrir une parole aussi nue que nécessaire.
Ni confortable ni familière, la poésie de Jean-Louis Giovannoni est vibrante plutôt de la tension d’un insaisissable. Quatre textes majeurs - aujourd’hui introuvables - sont ici réunis pour nous le prouver. Textes majeurs parce que venant après Garder le mort (1975) - un définitif et inoubliable face à face avec le cadavre -, et parce que s’y lit le projet fondamental de l’œuvre, s’y découvre...
Ouvrir l’espace
septembre 2009

S’emparer (suivi de) Des Monstres et prodiges
de
Jean-Louis Giovannoni
,
Ambroise Paré
2007
Lmda N°89
Génie singulier - anatomiste, obstétricien, prothésiste et surtout grand chirurgien - Ambroise Paré (1510-1590) a inspiré Jean-Michel Delacomptée et, dans une moindre mesure, Jean-Louis Giovannoni.
Soigner, soulager, tailler dans le vif, guérir en un temps où n’existaient ni radiographie, ni anesthésie, ni antisepsie, ni analgésiques, relevait du défi et du sacerdoce. Amplement justifié donc l’exercice d’admiration auquel se livre Jean-Michel Delacomptée dans l’hommage qu’il rend à Ambroise Paré, l’un des pères de notre chirurgie. En portraitiste, et non en biographe - « Je ne cherche...
La main réparatrice
janvier 2008

Traité de physique parantale
de
Jean-Louis Giovannoni
2006
Lmda N°76
Le poète construit d’inlassables et vertigineuses machines à voir le monde. Et l’immobilité devient mouvement.
Jean-Luc Parant surprend. Mille fois sur le métier il remet son ouvrage et, chaque parution éclaire d’un jour nouveau sa monomanie : l’œil, les yeux, le regard. Ce tome quatre continue l’œuvre en cours, c’est-à-dire cet exercice de style qui consiste à parler d’un objet, sans s’occuper de son aspect. L’exemple scolaire de ceci reste le classique descriptif d’une boule de billard (la boule...
Obsessions parantales
septembre 2006

Journal d’un veau, roman intérieur
de
Jean-Louis Giovannoni
2005
Lmda N°16
Après vingt ans d’écriture poétique, Jean-Louis Giovannoni s’attaque au roman. Une étonnante métamorphose. Le lecteur des précédents livres s’interroge.
Pourquoi un poète écrit-il un roman ? Pourquoi Jean-Louis Giovannoni qui jusqu’alors s’en était tenu à l’aridité d’une écriture poétique, à son ascèse, se livre-t-il dans son Journal d’un veau à une telle débauche de phrases, à une telle jubilation rhétorique ? Est-ce trahison de sa part ou ruse, renoncement ou bien désir d’avancer, d’aller plus loin par le détour de la prose, dans la...
Qui veut faire l’ange fait le veau
juin 1996

L' Election
de
Jean-Louis Giovannoni
Lmda N°9
Deux auteurs pour un livre : le premier est poète. On ne peut parler de Jean-Louis Giovannoni sans lier son écriture maigre et sèche, incisive à une obsession du corps, à un écart qu’il représente et qui est chez lui l’expérience d’un arrachement : « le corps se sectionne dans le corps (…)//les os/vers l’intérieur » lançait déjà Garder la mort, publié en 1985 aux éditions Unes de Jean-Pierre...
Equarissage pour tous
octobre 1994

Journal d’un veau
de
Jean-Louis Giovannoni
Lmda N°16
Après vingt ans d’écriture poétique, Jean-Louis Giovannoni s’attaque au roman. Une étonnante métamorphose. Le lecteur des précédents livres s’interroge.
Pourquoi un poète écrit-il un roman ? Pourquoi Jean-Louis Giovannoni qui jusqu’alors s’en était tenu à l’aridité d’une écriture poétique, à son ascèse, se livre-t-il dans son Journal d’un veau à une telle débauche de phrases, à une telle jubilation rhétorique ? Est-ce trahison de sa part ou ruse, renoncement ou bien désir d’avancer, d’aller plus loin par le détour de la prose, dans la...
Qui veut faire l’ange fait le veau
juin 1996