auteur Jean-Pierre Andrevon
Ouvrages chroniqués
Les Retombées
de
Jean-Pierre Andrevon
2015
À la fin des années 70, Jean-Pierre Andrevon imaginait un cataclysme « de grande envergure ». Saisissant.
Pourquoi « Dyschroniques » ? Parce que le propre de cette collection est de superposer les époques. Philippe Lécuyer, qui la dirige : « elle exhume des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites ». Une bonne quinzaine de textes, tous initialement écrits entre 1940 et 1980, ont déjà paru, le dernier en date étant cette longue nouvelle de Jean-Pierre Andrevon, Les Retombées, tirée d’un recueil – Dans les décors...
Incendie d’août
de
Jean-Pierre Andrevon
1993
Il y a Marianne, il y a Muriel, il y a le cauchemar qui grignote la réalité, le passé qui étrangle le présent, il y a cette chaleur permanente, étouffante sortie des flammes infernales des souvenirs croisés avec un mois d’août moite, il y a des scènes qui se répètent à l’infini sans être jamais tout à fait identiques, il y a l’écriture souple d’Andrevon au service d’un nouveau polar psychologique. Mais malgré tout cela, on reste sur notre faim avec un livre un peu futile et bâclé.
L’Incertain, 223 pages, 98 FF
Le Dernier Dimanche de monsieur le chancelier Hitler
de
Jean-Pierre Andrevon
1995
New York, 1949. Vendredi 12 avril : Hitler qui a trouvé refuge aux Etats-Unis après avoir échappé aux Soviétiques participe à un talk-show sur C.B.S. Samedi 13 avril : Goering, accompagné de sa nouvelle girl friend, Marylin Monroe, vient dîner chez les Hitler pour regarder avec eux l’émission enregistrée la veille. L’émission est interrompue par l’annonce de l’attaque de Pearl Harbour par les… Soviétiques. Dimanche 14 avril : Hitler sort, comme chaque jour, faire le tour du bloc. Il « pense » : la guerre qui commence lui fait croire qu’il peut encore jouer un rôle historique. Il se sent...
Blanche est la couleur des rêves
de
Jean-Pierre Andrevon
1997
Parfois, la première ligne d’un roman est à elle seule un condensé de ce qui va suivre. Première phrase manifeste destinée à clairement situer l’auteur et son écrit, à provoquer d’entrée une rupture même si cela peut aussi être l’illustration d’un bon marketing littéraire. « Je me suis réveillé en déchargeant ». Telle est la première phrase de Blanche est la couleur des rêves de Jean-Pierre Andrevon. D’autres souffreteux se sont longtemps couchés de bonne heure, le héros d’Andrevon se réveille lui le slip poisseux. Ce narrateur habite un fort Alamo des alpages. Vaguement journaliste et...