auteur Jean-Pierre Verheggen
A propos
Verheggen de Ah à Zut
Le tonitruant Wallon fait valdinguer le train-train du vocabulaire qu’il noie dans un flot de calembours et d’à-peu-près. Dans ses deux nouveaux opus, il dit son amour des mots transfigurés, son amour pour Gisèle.
Jean-Pierre Verheggen c’est un flot, un tourbillon, un maëlstrom où les mots perdent le nord, si ce n’est leur caleçon. Dans la riche tradition du calembour et de l’à-peu-près dont Michel Laclos a établi la généalogie tout récemment (Nouveaux trucs et machins, Zulma, 2004), il rejoint la cohorte échevelée des Cros, Allais, Willy, André Frédérique ou Jean L’Anselme qui auraient pu eux aussi en période d’élection clamer « Votez verres, votez alcolos ! ». Mais Jean-Pierre Verheggen c’est aussi un enfant de Rimbaud qui ne se pousse pas du col et sait bien ce qu’il en est de la gloriole. Et...
Ouvrages chroniqués
Ridiculum vitae
de
Jean-Pierre Verheggen
Entre provocations et trivialités, le lettré Verheggen dégage une puissance verbale peu ordinaire. Ses zuteries appartiennent à la grande tradition de la gauloiserie sauvage.
Puisqu’il faut choisir un recueil de poèmes pour l’été, celui qui ira avec votre slip de bain et votre teint blanc de blanc, c’est évidemment le livre de Jean-Pierre Verheggen qui prendra place dans votre valise. Mille et une bonnes raisons justifieront ce choix. D’abord parce qu’avec un sous-titre tel que zuteries, l’auteur souligne la portée de son geste. Loin de la poésie poétisante, Verheggen n’est pas un...
Artaud Rimbur
de
Jean-Pierre Verheggen
Entre provocations et trivialités, le lettré Verheggen dégage une puissance verbale peu ordinaire. Ses zuteries appartiennent à la grande tradition de la gauloiserie sauvage.
Puisqu’il faut choisir un recueil de poèmes pour l’été, celui qui ira avec votre slip de bain et votre teint blanc de blanc, c’est évidemment le livre de Jean-Pierre Verheggen qui prendra place dans votre valise. Mille et une bonnes raisons justifieront ce choix. D’abord parce qu’avec un sous-titre tel que zuteries, l’auteur souligne la portée de son geste. Loin de la poésie poétisante, Verheggen n’est pas un...
Ridiculum vitae (précédé de) Artaud Rimbur
de
Jean-Pierre Verheggen
2001
Entre provocations et trivialités, le lettré Verheggen dégage une puissance verbale peu ordinaire. Ses zuteries appartiennent à la grande tradition de la gauloiserie sauvage.
Puisqu’il faut choisir un recueil de poèmes pour l’été, celui qui ira avec votre slip de bain et votre teint blanc de blanc, c’est évidemment le livre de Jean-Pierre Verheggen qui prendra place dans votre valise. Mille et une bonnes raisons justifieront ce choix. D’abord parce qu’avec un sous-titre tel que zuteries, l’auteur souligne la portée de son geste. Loin de la poésie poétisante, Verheggen n’est pas un...
On n’est pas sérieux quand on a 117 ans
de
Jean-Pierre Verheggen
2001
Entre provocations et trivialités, le lettré Verheggen dégage une puissance verbale peu ordinaire. Ses zuteries appartiennent à la grande tradition de la gauloiserie sauvage.
Puisqu’il faut choisir un recueil de poèmes pour l’été, celui qui ira avec votre slip de bain et votre teint blanc de blanc, c’est évidemment le livre de Jean-Pierre Verheggen qui prendra place dans votre valise. Mille et une bonnes raisons justifieront ce choix. D’abord parce qu’avec un sous-titre tel que zuteries, l’auteur souligne la portée de son geste. Loin de la poésie poétisante, Verheggen n’est pas un...
Ridiculum vitae
de
Jean-Pierre Verheggen
Il faudrait lire Jean-Pierre Verheggen à voix haute. Le lire dans cette relation charnelle avec laquelle il invite le lecteur à venir tâter de sa langue. « J’écris (…)(p)our aller, en lisant, dans la bouche de l’autre. (…)Pour pénétrer dans sa bouche et échanger avec lui un monstrueux baiser fait du son métissé de nos salives respectives ! » déclare-t-il au début de Artaud Rimbur que La Différence ressort en même temps que paraît Ridiculum vitae (1) qui s’achève par cette professon de foi : « La grande poésie doit toujours avoir l’air ridicule. » Assumant son rôle de bouffon, Verheggen...
Artaud Rimbur
de
Jean-Pierre Verheggen
Il faudrait lire Jean-Pierre Verheggen à voix haute. Le lire dans cette relation charnelle avec laquelle il invite le lecteur à venir tâter de sa langue. « J’écris (…)(p)our aller, en lisant, dans la bouche de l’autre. (…)Pour pénétrer dans sa bouche et échanger avec lui un monstrueux baiser fait du son métissé de nos salives respectives ! » déclare-t-il au début de Artaud Rimbur que La Différence ressort en même temps que paraît Ridiculum vitae (1) qui s’achève par cette professon de foi : « La grande poésie doit toujours avoir l’air ridicule. » Assumant son rôle de bouffon, Verheggen...
