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Entretiens Verheggen de Ah à Zut

avril 2004 | Le Matricule des Anges n°52 | par Éric Dussert , Valérie Rouzeau

Le tonitruant Wallon fait valdinguer le train-train du vocabulaire qu’il noie dans un flot de calembours et d’à-peu-près. Dans ses deux nouveaux opus, il dit son amour des mots transfigurés, son amour pour Gisèle.

Du même auteur chez le même éditeur

Jean-Pierre Verheggen c’est un flot, un tourbillon, un maëlstrom où les mots perdent le nord, si ce n’est leur caleçon. Dans la riche tradition du calembour et de l’à-peu-près dont Michel Laclos a établi la généalogie tout récemment (Nouveaux trucs et machins, Zulma, 2004), il rejoint la cohorte échevelée des Cros, Allais, Willy, André Frédérique ou Jean L’Anselme qui auraient pu eux aussi en période d’élection clamer « Votez verres, votez alcolos ! ». Mais Jean-Pierre Verheggen c’est aussi un enfant de Rimbaud qui ne se pousse pas du col et sait bien ce qu’il en est de la gloriole. Et puis Verheggen, c’est une phénoménale bête de scène qui mieux que certain chanteur défunt sait boxer les mots. Si ce dernier avis n’est assumé que par la moitié des rédacteurs de cette page (devinez laquelle), il n’en va pas de même de ce qui suit. De fait, on peut tous les éventuels mauvais coucheurs iront voir chez Plumeau, s’accorder sur un point : la richesse et l’émotion de ses deux nouveaux livres consacrés pour l’un à la poésie (Du même auteur chez le même éditeur) où tonne son rire tempétueux et communicatif, pour l’autre à sa muse disparue. Dans un registre plus retenu, Gisella est une offrande à la belle, superbe femme de sa vie, un long poème aussi émouvant que vivant à travers lequel il lui adresse une brassée de souvenirs et de baisers. On y retrouve l’homme Verheggen profondément touchant, celui dont la générosité irradie. C’est un don qui n’a d’égal chez lui que la virtuosité et le sens de la littérature, de l’émotion et de l’amour. Rencontre au sommet de Paris.

On connaissait votre appétence pour les titres exorbitants. Vous teniez à surprendre à nouveau vos lecteurs ?
Cette fois mon titre original était La Poésie sera faite partouze. Il a été testé par André Velter et il passait mal dans la mesure où les gens ne faisaient pas le rapprochement avec Lautréamont. « La poésie sera faite par tous et non par un » est devenu « La poésie sera faite partouze et non parents ». Velter m’a demandé d’en trouver un autre. Je l’ai prévenu que j’en avais un complètement fou, Du même auteur chez le même éditeur, il a éclaté de rire. Bon, mais pour les compte-rendus critiques, ça ne va pas être simple.

Saviez-vous que Christian Laucou avait publié en 2002 un livre de monsieur Auteur intitulé Titre Livre ?
Non, mais j’ai appris après coup que Jean-Louis Bory avait donné aux Spectres familiers un petit livre, Du même auteur en 1999.

Vous n’avez jamais hésité : Ninietzsche peau d’chien, Divan le terrible…
Je trouve toujours le titre avant. Le titre fait écrire, c’est ce qui conditionne l’écriture pour moi. Avec mes livres, finalement, les gens retiendront plus les titres que les contenus. Il suffit de voir Le Degré zorro de l’écriture repris dans Libération. Mais avec ces titres il faut être attentif par rapport à la typographie. En 2002, j’ai fait un livre avec le peintre Claude Viallat et, en référence au...

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