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Le Matricule des Anges
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auteur Jeanne Benameur

Ouvrages chroniqués

L' Enfant qui
de Jeanne Benameur
2017
D’un récit très sensible où un enfant cherche à habiter l’absence de sa mère partie, Jeanne Benameur tire une réflexion sur le temps qui relie les hommes entre eux. C’est un enfant seul qu’on suit. Muet quand il est avec les autres, habité d’une langue inconnue quand il est seul en forêt. Les « autres », c’est beaucoup dire. Les autres, c’est un père dont les poings serrés retiennent les cris. Une grand-mère recroquevillée sur un secret douloureux. Et l’absence d’une mère. « Chacun de tes jours sera adossé à l’absence » dit la voix narrative qui tutoie ainsi le gamin sans qu’on sache vraiment si elle émane d’un ange ou d’une conscience compassionnelle. Jusqu’à la page 100. Il y a un chien aussi qui accompagne l’enfant dans son errance à travers la...
Thierry Guichard
juin 2017
Le Matricule des Anges n°184
Laver les ombres
de Jeanne Benameur
2008
La phrase est courte, l’écriture dépouillée, le rythme vif. C’est de Lea qu’il est question. Lea qui prépare le spectacle qu’elle donnera pour les dix ans de sa Compagnie. Lea qui aime, mais qu’une sorte d’intranquillité mine. Comme une fêlure par où elle est parfois aspirée, et qui lui a fait quitter tous les hommes qu’elle a aimés. Quelque chose comme une malédiction, une sorte de vacillation de l’identité, un point d’affolement soudain qui rend impossible l’existence de l’autre. C’est pour ça qu’elle danse, pour « altérer le vide », enchaîner peut-être aussi des mouvements qui ne...
Richard Blin
octobre 2008
Le Matricule des Anges n°97
La Boutique jaune
de Jeanne Benameur
2002
La boutique jaune est abandonnée. Elle recèle un long passé que Marion ignore lorsqu’elle passe devant chaque matin, qu’elle en caresse les panneaux de bois avant de se rendre à l’école. Marion aime cette boutique qu’elle regarde avec ses yeux de future photographe. Elle n’est pas la seule. Adalbert, le plus vieil habitant du quartier aussi aime cette maison. Ils vont se rencontrer et ce sera l’ouverture d’une porte vers le passé, la guerre de 14, une histoire d’amour, une histoire de deuil. Marion va partager cette aventure avec son amie et Stéphane qui l’aime. Jeanne Benameur a composé...
Thierry Guichard
septembre 2002
Le Matricule des Anges n°40
Si même les arbres meurent
de Jeanne Benameur
2000
Avec une grande simplicité, les phrases de Jeanne Benameur sont posées une à une, avec délicatesse et précision, pour bien mesurer l’espace du vide où elles résonnent. La littérature entretient un rapport paradoxal avec le silence. Le mouvement que font les mots en nous vient briser ce qui s’y fige et se tait. Une parole se lève et pourtant un certain silence est inévitable. Un autre silence ? Celui qui vient après que des phrases essentielles ont été formulées ? Les deux récents romans de Jeanne Benameur écrivent la parole nouée, la tension du corps bloqué dans son mutisme, mais ils disent aussi le souffle qui se libère, les mots qui viennent. Les Demeurées (Denoël) marquait comme une réticence par rapport au langage, une impossibilité qui pouvait...
Xavier Person
septembre 2000
Le Matricule des Anges n°32
Un jour mes princes sont venus
de Jeanne Benameur
La narratrice fait le compte de ses amants. Non des comptes d’apothicaire ou de collectionneuse, mais le rappel à la mémoire des étapes d’une vie amoureuse qui ressemble à une quête. De désillusions en colères, de moments de grâces en périodes de larmes, elle dessine une silhouette qui ressemble au père trop tôt disparu. Jeanne Benameur dresse au final le portrait touchant d’une femme à la recherche d’elle-même, de cette altérité dans quoi se fondre. C’est aussi la lente mue de l’enfance, le temps des princes qui se transforme en âge adulte, le temps des hommes. L’écriture se permet des...
Thierry Guichard
septembre 2001
Le Matricule des Anges n°36
Les Demeurées
de Jeanne Benameur
Voici un roman qui laisse pantois, bouleversé, ému. Coup de maître mais pas coup d’essai puisque l’auteur a déjà derrière elle une œuvre d’écrivain où parmi les romans pour la jeunesse il faut citer le très beau Ça t’apprendra à vivre (Le Seuil). Les Demeurées sont La Varienne (on devine d’où vient son nom), idiote du village qu’un ivrogne un jour enfanta, et Luce le fruit de cet amour très éphémère. La mère et la fille n’échangent pas de parole dans la petite maison où elles vivent recluses. Jusqu’au jour où Luce doit aller à l’école. Le monde que leur deux solitudes avaient fondé menace...
Thierry Guichard
janvier 2000
Le Matricule des Anges n°29