auteur Joris-Karl Huysmans
Ouvrages chroniqués
À rebours
de
Joris-Karl Huysmans
2022
Anti-roman, livre manifeste, feu d’artifice d’hystéries esthétisantes, À rebours est une tentative de suicide par la beauté et le plaisir. Fiévreux, byzantin et sardonique à souhait.
Œuvre déconcertante, livre stupéfiant, extravagant et désopilant selon Maupassant, À rebours (1884) ralliera des esprits aussi différents que Mallarmé, Valéry ou Oscar Wilde. Désirant fuir le naturalisme des Sœurs Vatard, d’En ménage et d’À vau-l’eau, Huysmans dira plus tard qu’il avait eu le désir de « supprimer l’intrigue traditionnelle », de « briser les limites du roman », de « faire à tout prix du neuf ». Et le fait fut qu’on n’avait jamais rien lu de tel.
Lassé par la vie mondaine, tenant en horreur le monde contemporain, revenu de tout, écrasé par le spleen, des Esseintes, le...
Romans et nouvelles
de
Joris-Karl Huysmans
2019
Fasciné par le péché et l’insolence des filles de rue, féru d’esthétisme, Huysmans (1848-1907), qui commença par le naturalisme et finit oblat des Bénédictins, est l’auteur d’une œuvre décapante et moderne. Il entre au catalogue de la Pléiade.
Son nom s’est toujours chuchoté entre initiés et sa singularité a séduit des écrivains aussi différents qu’André Breton, Ernst Jünger, Bruce Chatwin ou Michel Houellebecq. L’Art et la Femme, le Diable, Dieu et le Vice – qu’il peint sans rien lui ôter de ses fascinations ni de ses envoûtements – l’œuvre de Huysmans regorge d’audaces et subjugue souvent par la volupté langagière qu’elle procure. C’est cet artiste jusqu’au bout des ongles, cet amateur d’insolite et de non-pareil, qui entre aujourd’hui dans la Pléiade avec ses Romans et nouvelles. Ne manquent que les derniers textes, ceux du...
Le Drageoir aux épices/Croquis parisiens
de
Joris-Karl Huysmans
2019
Fasciné par le péché et l’insolence des filles de rue, féru d’esthétisme, Huysmans (1848-1907), qui commença par le naturalisme et finit oblat des Bénédictins, est l’auteur d’une œuvre décapante et moderne. Il entre au catalogue de la Pléiade.
Son nom s’est toujours chuchoté entre initiés et sa singularité a séduit des écrivains aussi différents qu’André Breton, Ernst Jünger, Bruce Chatwin ou Michel Houellebecq. L’Art et la Femme, le Diable, Dieu et le Vice – qu’il peint sans rien lui ôter de ses fascinations ni de ses envoûtements – l’œuvre de Huysmans regorge d’audaces et subjugue souvent par la volupté langagière qu’elle procure. C’est cet artiste jusqu’au bout des ongles, cet amateur d’insolite et de non-pareil, qui entre aujourd’hui dans la Pléiade avec ses Romans et nouvelles. Ne manquent que les derniers textes, ceux du...

Sainte Lydwine de Schiedam
de
Joris-Karl Huysmans
2002
À la petite-bourgeoisie debout, Huysmans hagiographe oppose un catholicisme alité. Suintements de pus au bord d’une langue fleurie et au chevet d’une ascète.
Acculé, selon Barbey d’Aurevilly, à choisir « entre la bouche du pistolet et les pieds de la croix », on sait que le décadent auteur d’À rebours (1884), fuyant la froide monotonie petite-bourgeoise, s’était retiré au monastère de Ligugé, le premier de la Gaule. C’est là qu’il rédigea Sainte Lydwine, en 1901. Ce repli sur les origines françaises signait aussi un retour personnel à l’identité hollandaise, pour un Joris-Karl monté du même plat pays que la Sainte de Schiedam. Une Hollande ancienne, un catholicisme primitif qui servaient à oublier les misères d’une vie de petit fonctionnaire...