auteur Léon Bloy
Ouvrages chroniqués
Sueur de sang
de
Léon Bloy
2010
Avant d’être polémiste, écrivain, et empêcheur de penser en rond acharné, Léon Bloy fut soldat. Sa guerre franco-prussienne de 1870-1871, il la raconte vingt ans plus tard dans les trente contes de la Sueur du sang, en tant qu’« historien anecdotique ». D’un tout autre tonneau que La Débâcle de Zola parue juste avant, en 1892, les « fredaines héroïques » dont Bloy se fait le héraut invisible sont des histoires cruelles, cyniques, scabreuses. Puisqu’un « brave homme ne mérite aucun portrait », on n’aura droit qu’aux eaux-fortes des brutes ou des héros. Et si possible, des deux en même...
Le Désespéré
de
Léon Bloy
2004
Virulent prophète de l’Absolu, il cherchait « la face de Dieu dans les ténèbres ». Réédition de ses deux romans, flot conséquent de diatribes endiablées.
La figure de Marchenoir, masque sombre et transparent de l’auteur, unit les deux romans essentiels et jusque-là épuisés du grand polémiste de la fin du XIXe siècle. Ce n’est pas la seule clef. Les hommes de lettres ont craint d’y trouver les portraits à l’acide de Maupassant, de Daudet et de plumitifs oubliés. C’est ainsi que Le Désespéré, premier roman publié en 1886, se conquit une réputation sulfureuse, malgré la conspiration du silence. De même, La Femme pauvre offre une dimension autobiographique et une chronique de la « chiennerie contemporaine » où l’on devine Huysmans ou Villiers...
La Femme pauvre
de
Léon Bloy
2004
Virulent prophète de l’Absolu, il cherchait « la face de Dieu dans les ténèbres ». Réédition de ses deux romans, flot conséquent de diatribes endiablées.
La figure de Marchenoir, masque sombre et transparent de l’auteur, unit les deux romans essentiels et jusque-là épuisés du grand polémiste de la fin du XIXe siècle. Ce n’est pas la seule clef. Les hommes de lettres ont craint d’y trouver les portraits à l’acide de Maupassant, de Daudet et de plumitifs oubliés. C’est ainsi que Le Désespéré, premier roman publié en 1886, se conquit une réputation sulfureuse, malgré la conspiration du silence. De même, La Femme pauvre offre une dimension autobiographique et une chronique de la « chiennerie contemporaine » où l’on devine Huysmans ou Villiers...