auteur Leopoldo Brizuela
Ouvrages chroniqués
La Nuit recommencée
de
Leopoldo Brizuela
2014
Dans un roman au croisement de la fiction et du biographique, Leopoldo Brizuela convoque quelques fantômes de la longue nuit de la dictature argentine.
On connaissait de lui Angleterre, une fable et Le Plaisir de la captive, tous deux publiés chez Corti, et récits pour le moins romanesques nous entraînant en Terre de feu, à la poursuite d’une femme condamnée ou sur les traces d’une troupe de théâtre. C’est sur une piste policière que semble d’abord nous amener son nouveau récit, La Nuit recommencée. Mais foin de pittoresque, le cambriolage furtif dont sont victimes les Chagas semble d’abord voué à se dissoudre dans l’oubli et la médiocrité d’un quartier sans histoires de La Plata. Pas pour leurs voisins : le narrateur et sa mère sont,...
Le Plaisir de la captive
de
Leopoldo Brizuela
2006
Si l’on connaît assez bien les Indiens (ou natifs américains) de l’Amérique du nord, ceux d’Argentine sont les parents pauvres de la littérature. Ce n’est pas le moindre mérite de Leopoldo Brizuela (né en 1963) que de rendre une dignité à ces vaincus, ces êtres farouches et frustes d’entre pampa et Terre de feu. Il nous livre là un recueil de nouvelles étranges, emplies de personnages exceptionnels. C’est ainsi que la « captive » blanche, bien qu’adolescente, saura tenir la dragée haute à ses poursuivants sauvages grâce à une stratégie née de l’observation de leurs mœurs de cavaliers...
Angleterre une fable
de
Leopoldo Brizuela
2004
Étrange roman. Narré en cinq actes, comme La Tempête de Shakespeare dont il s’inspire librement, il nous emporte dans un voyage hypnotique aux songes mi-initiatiques, mi-surréalistes. Il s’agit d’une troupe de théâtre, The Great Will, que sa fidélité aux textes et à l’esprit du maître de Stratford-on-Avon, pousse contre toute raison à résister aux évolutions que le temps commande. D’abord fêtés et protégés par l’aristocratie, les acteurs doivent se résoudre à vagabonder pendant des siècles, jusqu’à ce qu’ils soient forcés de vendre leur bateau et s’embarquer avec un cirque depuis le canal...