auteur Mario Vargas Llosa
Ouvrages chroniqués
La Littérature est ma vengeance
de
Claudio Magris
,
Mario Vargas Llosa
2021
Réunis en décembre 2009 à la Bibliothèque nationale du Pérou, à Lima, à l’occasion d’une rencontre intitulée « Roman, culture et société », Claudio Magris et Mario Vargas Llosa s’interrogent ici sur l’art du roman et ce qu’il en est, aujourd’hui, de ses tâches et de ses pouvoirs dans les sociétés qui sont les nôtres. Si conversation il y eut, ainsi que l’indique le sous-titre, celle-ci ne fut sans doute pas improvisée, à bâtons rompus, et l’on a plutôt l’impression qu’ils lurent, l’un après l’autre, des textes préparés et écrits. Et de fait les interventions de Claudio Magris...
Œuvres romanesques (I et II)
de
Mario Vargas Llosa
2016
C’est à la découverte d’une œuvre-monde que nous convient les deux volumes que la Pléiade consacre à Mario Vargas Llosa, à un festin romanesque pantagruélique.
Aujourd’hui la triste situation dans laquelle se trouvent, pour des raisons différentes, le Venezuela ou le Mexique semble mettre à mal les espoirs que faisait naître, hier encore, le socialisme neuf qui là-bas, en Amérique latine, s’inventait. Dans les années 70, dans le sillage de l’exemple cubain qui enchanta, quelque temps, aussi bien Sartre que Debray, beaucoup rêvaient d’y aller jouer au guérillero. Mais c’est la décennie précédente qui avait placé l’Amérique latine au premier plan en un autre domaine : on parlait alors du « boom latino-américain » pour saluer l’admirable et...

La Tentation de l’impossible
de
Mario Vargas Llosa
2008
En même temps qu’un hommage à Hugo, Vargas Llosa nous offre ici une défense et illustration du roman, « qui influe sur nos vies de la façon la plus diverse et aide l’humanité à bouger ».
Il arrive que les écrivains, au cœur de leur atelier-établi-laboratoire, se détournent quelque temps de leur œuvre personnelle et aillent voir ailleurs. Baudelaire médite alors sur les leçons de Poe, Sartre salue Camus et dénigre Mauriac, Nabokov nous guide chez Proust… Vargas Llosa nous avait déjà donné une étude pénétrante sur Flaubert, présentant l’entreprise romanesque de ce dernier comme une Orgie perpétuelle (1978), c’est aujourd’hui dans les flots de « Victor Hugo, océan » qu’il plonge, et, plus modestement et raisonnablement, aux Misérables qu’il consacre ces pages érudites et...