auteur Michaël Ferrier
Ouvrages chroniqués
Sympathie pour le fantôme
de
Michaël Ferrier
2010
Un détour par le Japon et des spectres d’outre-mer pour ramener le pluriel dans la langue et les mémoires de ce qui fait la France.
Avec une grand-mère indienne, un grand-père mauricien, une enfance en Afrique et dans l’océan Indien, il n’est pas étonnant de voir Michaël Ferrier répondre, singulièrement, à la question de savoir ce qui fait l’identité de la France. Dans l’esprit de la structure en mosaïque qui présidait déjà à l’écriture de Tokyo, petits portraits de l’aube (2004), il opte ici pour une certaine métaphysique de la vérité, mêlant le carnet intime à l’essai, la divagation à la conviction. À l’image de ce soir de décembre 1999 où une terrible tempête balaya la France, soir où il prit la décision...
Tokyo, petits portraits de l’aube
de
Michaël Ferrier
2004
On ne sait jamais exactement quand les gens basculent d’un côté ou de l’autre de la vie, c’est une somme de petits riens qui vous entraînent, calamités imperceptibles, désastres indistincts. Mais elle, je crois bien que c’est le Japon qui l’a rendue folle. « Elle, c’est l’une des figures de Tokyo, une de celles qui se rencontrent dans les mille lieux plus ou moins souterrains de la ville, lors d’un parcours ivre entre aube et crépuscule, à mi-chemin de la fuite et de la promenade.
Où l’on découvre Tokyo au détour de ses bars, dans l’ombre floue des bouteilles de saké, en gravissant un à...