auteur Norman Rush
A propos
Tout vient des femmes
Si l’avenir de l’Afrique passe par la femme, pilier de son développement, comment concilier projet politique et guerre des sexes ? Un regard époustouflant de Norman Rush sur les enjeux du pouvoir dans un premier roman tardif à nous parvenir.
L’Afrique n’en finit pas d’être ce « miroir du monde » tel que le décrivait l’économiste philosophe français Philippe Engelhard en 19981, un continent où l’espérance de vie, après avoir bondi de trente ans entre 1960 et 1990, a reculé en moyenne de plus de dix ans pour l’ensemble des populations habitant la zone sub-saharienne, où 76 % des personnes qui vivent avec le HIV sont des femmes âgées de plus de 15 ans2 et qui se vide et s’épuise. Siège des affrontements entre capitalisme et socialisme jusqu’à récemment, casse-tête économique et politique endémique, naufrage humanitaire,...
Ouvrages chroniqués
Corps subtils
de
Norman Rush
2015
Corps subtils, de Norman Rush
Subtle Bodies, je le reçois sous forme de fichier, l’objet livre n’existe pas encore, et la lecture me plaît, je ris parfois et je ne me méfie pas. J’aurais dû, pourtant : subtle c’est subtil, du latin subtilis, « fin, délié ». Il va falloir être à la hauteur avec ce français qui étire l’anglais, qui transforme souvent la goutte concise de la phrase anglaise en flaque. D’accord, il y a parfois de beaux reflets dans les flaques mais tout de même. Ici, la grande affaire sera de restituer le ton pétillant, à la fois caustique et bienveillant de Norman Rush. Il a écrit ce livre en écho à Ces...
De simples mortels
de
Norman Rush
2007
Le deuxième roman de Norman Rush nous ramène au Botswana. Dix ans après avoir été le théâtre sanglant des grandes puissances, l’Afrique à son tournant postcommuniste se cherche une voie.
Depuis que Boyle a remplacé Marion à la tête du contre-espionnage américain au Botswana, plus rien ne va pour Ray Finch, agent sous couverture d’enseignant d’anglais au collège St James à Gaborone. Son flair est remis en cause, ses « Profils de vies », les fiches si appréciées de Washington - et dans lesquels il pouvait assouvir sa vocation tronquée d’écrivain sous le haut et discret patronage de Milton - remisées au profit de vagues comptes rendus enregistrés sur cassettes, et sa femme Iris, le miroir de ses humeurs, l’épicentre de son existence, commence à manifester des signes...