auteur Olivier Mak-Bouchard
Ouvrages chroniqués

La Ballade du feu
de
Olivier Mak-Bouchard
2023
Persévérant dans la veine réaliste teintée de fantastique et d’humour de ses précédents romans, Olivier Mak-Bouchard nous venge de Parcoursup et rebat les cartes des destins tout tracés.
Il y a toujours un chat pour se promener dans les livres d’Olivier Mak-Bouchard, en manière de genius loci flegmatique et discrètement bienveillant. Dans Le Dit du Mistral, c’était un fantôme blanc chaussé de bottes, qu’il revenait traîner en douce dans Le Temps des grêlons. La Ballade du feu le voit vêtu d’un smoking mais sans doute est-ce le même chat, qui n’aura fait que changer de livrée pour l’occasion. N’est-il pas chez lui, après tout, dans un roman qui paraîtra déjà familier à ceux qui ont lu les précédents, tant Olivier Mak-Bouchard a su dès l’abord dessiner les contours de son...

Le Temps des grêlons
de
Olivier Mak-Bouchard
2022
Et si, lassés de voir nos tronches, les appareils photos du monde entier se mettaient simultanément en grève ? Et si le Nuage, sursaturé de nos effigies, se mettait à les relâcher façon grêlons et par ordre chronologique ? Qu’importe la physique (quoique…) nous sommes ici clairement dans la fable, avec ce que cela implique de désinvolture et de sens caché. Tout jugement suspendu, les « grêlons » déferlent donc, en tout point conformes aux personnes photographiées, jusqu’aux empreintes digitales et à l’ADN, en costume d’époque, encore tout hébétés par leur brusque réapparition. Que faire...
Le Dit du Mistral
de
Olivier Mak-Bouchard
2020
Avec un roman placé sous le signe des grands écrivains de la Provence, Olivier Mak-Bouchard réveille en fanfare quelques dieux endormis.
Les familiers de l’œuvre d’Henri Bosco reconnaissent dans le Luberon l’un de ces hauts lieux dont la littérature a fait son terrain de jeu, à l’égal de l’Ardenne d’André Dhôtel et de la Lotharingie de Jean-Claude Pirotte. Lieux entièrement imaginaires, bien entendu, dont la visite effective n’apporte le plus souvent qu’amères désillusions. C’est particulièrement le cas du Luberon, depuis longtemps colonisé par les riches, où l’on peine à retrouver quoi que ce soit de l’émerveillement que procurait la lecture de L’Âne culotte et de Hyacinte. Il résiste, pourtant, de toute la force de ses...