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auteur Patrick Varetz

A propos

L'œuvre au noir Jeté au monde dans l’enfer violent d’une famille meurtrie, Patrick Varetz a très tôt emprunté les chemins de la littérature pour sortir de son enfance. Jusqu’à y revenir par l’écriture et la transformer en une œuvre sans pitié. Il n’aura pas fallu beaucoup de livres à Patrick Varetz pour affirmer une voix et imposer un univers singulier à ceux qui auront bien voulu le lire. Après un premier roman oppressant et tendu par une langue puissante (Jusqu’au bonheur), l’écrivain s’est laissé emporter par ce qui le tenait tout entier à la table d’écriture : l’héritage d’un gamin pris entre la violence d’un père humilié et la folie d’une mère dévastée. Et il s’est alors engagé dans le récit de la vie d’un enfant des Trente Glorieuses jeté d’abord dans une boîte à chaussures puis nourri à la haine, la colère et la honte....
février 2017
Le Matricule des Anges n°180

Proses du fils

Ancrée dans une enfance prisonnière de la violence et de la folie, l’écriture de Patrick Varetz transforme les lambeaux de sa mémoire en joyaux noirs. Son œuvre forme un bloc compact auquel chaque livre publié (roman ou poèmes) apporte sa contribution. D’une vision sombre de la condition humaine qui inaugure sa production à la mémoire fantasmée de son alter ego qui suit, c’est par la langue que Patrick Varetz explore la sidération de vivre. Sans concession, mais avec la jouissance du verbe. Entrée dans la matrice. Patrick Varetz, votre...
février 2017
Le Matricule des Anges n°180

Vide repetita

On avait laissé dans Petite vie le jeune Pascal Wattez, une dizaine de printemps au compteur, découvrir les plis cachés d’une sexualité d’autant plus désirable qu’elle permettait de fuir les coups du père « ce salaud », la perversité d’une grand-mère et la folie maternelle. On le retrouve ici, jetant rapidement un regard par-dessus l’épaule, se remémorant quitter à 17 ans la maison familiale,...
février 2017
Le Matricule des Anges n°180

Ouvrages chroniqués

Le Canevas sans visage
de Patrick Varetz
2023
Les personnages de Patrick Varetz, poète et romancier né à la fin des années 1950 dans le nord de la France, reprennent du service. La veuve Léona, son fils Daniel ou encore le médecin Caudron, rappelle l’auteur dans une note, étaient déjà présents dans ses précédents romans Bas monde et Petite vie, parus chez P.O.L en 2012 et 2015. Daniel figure aussi dans La Malédiction de Barcelone, chez ce même éditeur en 2019. Mais ici, dans ce roman qui, depuis le milieu des années 1970, revient par flashs sur l’histoire âpre du bassin minier calaisien de l’après-guerre, c’est bien la sexagénaire...
Anthony Dufraisse
octobre 2023
Le Matricule des Anges n°247
Bas monde
de Patrick Varetz
2012
Avec Bas monde, deuxième roman radical de Patrick Varetz, la langue s’érige en instrument de survie. Il cogne, le père ; il cogne dur. De ses mains trop petites, la bouche résumée à une fente hurlante, il cogne. Entre l’usine le jour, et les entraîneuses du bar Royal la nuit, il cogne. Contre la femme qui, chienne !, s’arrondit dans une rancœur silencieuse. Contre le « polichinelle » qui, bientôt, défera la symétrie familière du couple en imposant une perturbante triangulation. Impuissant, il cogne. Rien que de très banal en somme, la violence crasse de la cellule familiale – on pense aux parents sordides de L’Île Atlantique de Tony Duvert – une plongée dans la misère (de classe, de...
Valérie Nigdélian
juin 2012
Le Matricule des Anges n°134
Petite vie
de Patrick Varetz
2015
Après Bas monde, Patrick Varetz poursuit avec Petite vie sa réinvention d’une enfance obscure et violentée : une réflexion trouble sur le pouvoir et la liberté. La petite chose informe et grinçante dont Bas monde (2012) narrait l’improbable et atroce venue au monde a grandi. L’enfant a désormais une dizaine d’années, mais autour de lui rien n’a changé. Le foyer n’a pas gagné en douceur, loin s’en faut, mais s’est enkysté en un cloaque infernal, une tragédie inlassablement jouée par Violette, sa « folle de mère », et Daniel, son « pauvre salaud de père ». Des cris, des coups, qui s’agencent en des leitmotive ritualisés, en une mécanique éprouvée. Sans toutefois que leur retour quotidien ne réussisse à les réduire au rang de la banalité : on...
Valérie Nigdélian
juin 2015
Le Matricule des Anges n°164