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auteur Roberto Bolaño

A propos

Le romantique sidéré Comme ces astres lointains qui continuent d’émettre de la lumière après qu’ils sont morts, Roberto Bolaño n’a pas fini de nous transmettre des signaux : depuis 2003, chaque année voit paraître un nouveau livre d’outre-tombe, parfois de bien singuliers sémaphores, tel l’orwellien 2666. Pendant ce temps-là, à Ciudad Juárez, la ville mexicaine dont s’est inspiré l’écrivain pour planter le décor crépusculaire de Santa Teresa, on assassine toujours des femmes. Chez Bolaño, le pire n’est jamais sûr. Son œuvre est pleine d’asiles et d’hôpitaux, de lunatiques et de marginaux, d’ombres chinoises inquiétantes. Des putes des poètes des allumés des spadassins des tristes sires : rien qui les distingue, à première vue, des personnages du Gabriel García Márquez des Mémoires de mes putains tristes ou de Cent ans de solitude. L’Amérique latine de Bolaño ressemble pourtant plus à un cauchemar dont ses personnages essaient de se réveiller, qu’à l’utopique et pittoresque Macondo colombien de Márquez où finit toujours par triompher la fureur d’exister. Les...
mars 2011
Le Matricule des Anges n°121

Le salutaire de la peur

L’Amérique latine est ce qui ressemble le plus à la colonie pénitentiaire de Kafka. Nous essayons de tromper quelques Européens naïfs et quelques Européens ignorants avec des œuvres absolument nulles, où nous faisons appel à leur bonne volonté, au politiquement correct, aux histoires du bon sauvage, à l’exotisme. » Quelques mois après la remise du prix Nobel de littérature à Mario Vargas...
mars 2011
Le Matricule des Anges n°121

« Le triomphe de la vertu littéraire »

Jorge Herralde, fondateur des éditions Anagrama, revient sur la collaboration qu’il a eue avec Roberto Bolaño à partir de 1996. Un compagnonnage qui ressemble à un conte de fées éditorial… Comment en êtes-vous venu à publier Bolaño ? Un jour, nous avons reçu le manuscrit de La Littérature nazie en Amérique. Une surprise totale. C’était une œuvre d’une grande qualité écrite par un inconnu,...
mars 2011
Le Matricule des Anges n°121

Ouvrages chroniqués

Le Troisième reich
de Roberto Bolaño
2010
Comment en vibrant stratège, Roberto Bolaño entrouvre les portes de la perception. Le Troisième Reich, un roman aussi dru que contrasté. Depuis sa mort (cancer du foie) au début de l’été 2003, les vagues éditoriales délivrent à flux tendu les ouvrages de Roberto Bolaño. Comme s’il n’en finissait pas de se séparer de petits bouts de lui-même, morceaux de cervelle, bulles de rêves, viscères, membres, objets d’effrois, de torture, grigris, doudous, sex-toys, reliques, etc. à 50 ans, il venait tout juste d’atteindre une notoriété internationale. Du Chili au Mexique, jusque sur les plages de...
Dominique Aussenac
juin 2010
Le Matricule des Anges n°114
Conseils d’un disciple de Morrison à un fanatique de Joyce
de Roberto Bolaño , A.G. Porta
2009
Ecrit à quatre mains, le très attendu premier roman de Roberto Bolaño dézingue à tout va. Froid, violent, spasmodique. Roberto Bolaño (1953-2003) était-il hanté par l’idée de la mort, plus encore que par celle du Mal ? En une douzaine d’ouvrages, il a peint une fresque lyrique, hallucinée où sexe, violence, barbarie jouent à cache-cache avec la fragilité, la solitude infinie, l’émoi et la beauté. 2666, son dernier ouvrage posthume, évoquait les milliers d’assassinats inexpliqués de femmes, du côté de Ciudad Juarez, au Mexique. Son premier opus écrit entre 1979 et 1984 nous offre deux textes : un roman, Conseils d’un disciple de Morrison à un fanatique de Joyce, et une courte nouvelle, Journal de bar. Le...
Dominique Aussenac
novembre 2009
Le Matricule des Anges n°108
2666
de Roberto Bolaño
2008
La dernière œuvre de Roberto Bolaño (1953-2003), toujours éclatée, dépeint l’horreur du monde tout en s’attardant sur quelques moments de grâce. Une ivresse inégalable. Roberto Bolaño n’a écrit que des romans totaux, démiurgiques et toujours inachevés. Le mal, la confrontation de l’horreur a toujours été un de ses moteurs d’écriture. Il déclarait en 1999 : « Qu’est-ce qui fait une écriture de qualité ? Savoir s’immerger dans la noirceur, savoir sauter dans le vide et comprendre que la littérature constitue un appel fondamentalement dangereux. » En préambule à ce pavé de 1016 pages, un vers de Baudelaire « Une oasis d’horreur au milieu d’un désert d’ennui » épouse parfaitement ce qui va suivre. 2666 est divisé en cinq parties, l’écrivain chilien voulait...
Dominique Aussenac
juin 2008
Le Matricule des Anges n°94
Les Détectives sauvages
de Roberto Bolaño
2006
L’œuvre majeure de l’écrivain chilien, « Les Détectives sauvages », monumentale caisse de résonance de sa propre vie, s’étire sur trois continents et deux décennies. Y palpite un chant rimbaldien. Voilà quatre ans que les livres de Roberto Bolaño sont publiés en France, laissant le lecteur à chaque nouveauté aussi perplexe qu’enthousiaste. Chacun cherche son titre de référence : La Littérature nazie en Amérique ? Étoile distante ? Nocturne du Chili ?ou encore le très bref Amuleto ? Les uns assurent que 2666, somme conséquente en passe d’être traduite, contient l’œuvre maîtresse. D’autres attendent son premier ouvrage au titre prometteur, Conseils d’un disciple de Morrison à un fanatique de Joyce. L’énorme Détectives sauvages pourrait bien mettre tout le monde d’accord, autant sur...
Dominique Aussenac
avril 2006
Le Matricule des Anges n°72
La Piste de glace
de Roberto Bolaño
2005
Avec un roman à trois voix, attachant, presque serein, l’écrivain chilien Roberto Bolaño (1953-2003) cartographie ses obsessions : le mal, l’amour, l’amitié, la mort. Roberto Bolaño convoque toujours dans ses livres des fantômes du passé, quand ce ne sont pas des bouts de lui-même, hétéronymiques. Ce fils de boxeur amateur, jamais vaincu, vécut longtemps au Mexique. Il y fut poète, y développa un mouvement, l’infra-réalisme, y fit des tas de rencontres et surtout resta fidèle à cette période formatrice, riche de serments, de désirs fous, de volonté de changer le monde. Comme Rimbaud, il se brûla les ailes, voyagea de par le monde pour enfin s’établir en Catalogne, ne fut pas trafiquant d’armes, mais tira le diable par la queue. Il vendit des bijoux de...
Dominique Aussenac
juin 2005
Le Matricule des Anges n°64
La Littérature nazie en Amérique
de Roberto Bolaño
2003
L’écrivain chilien, installé en Catalogne, construit-il une œuvre littéraire en créant son propre cyber-espace ? Deux ouvrages, virtuellement fictifs et vibrant d’humanité, semblent le confirmer. Que reste-t-il de la tapisserie que Pénélope tissait et détissait en attendant le retour d’Ulysse ? Rien, absolument rien ! Que représentait-elle ? Qui pourrait aujourd’hui nous la restituer ? Un sorcier, un voyant, un poète, un tisserand ? Roberto Bolaño possédant ces quatre dons, paraît un des plus aptes à nous connecter à cette fameuse toile et à tous ses palimpsestes. Malgré ses affirmations, truffées de mensonges, il parviendra par d’infinis détails, des conversations avec des témoins oculaires fussent-ils descendus aux Enfers depuis des millénaires, à nous amener au plus près du...
Dominique Aussenac
mai 2003
Le Matricule des Anges n°44