auteur Salim Bachi
Ouvrages chroniqués
Amours et aventures de Sindbad le Marin
de
Salim Bachi
2010
Le cinquième roman de Bachi confronte la quête de liberté et d’aventures d’un Sindbad moderne à l’agonie de son pays, l’Algérie.
Tandis que dans Le Silence de Mahomet (Gallimard, 2008), Salim Bachi redonnait vie et humanité au fondateur de l’islam, cette fois l’écrivain algérien, né en 1971, nous entraîne dans les tribulations de l’un des héros qui fondent notre littérature et notre psyché : « Sindbad le marin ». Chez l’auteur du Chien d’Ulysse (2001), de La Kahéna (2003) et des Douze contes de minuit (2007), ce goût originel pour les mythes et l’imaginaire de la culture gréco-latine et orientale n’est pourtant pas inoffensif. D’ailleurs, derrière son érudition classique solide, il y a davantage encore ces creux,...
Le Silence de Mahomet
de
Salim Bachi
2008
En privilégiant l’intime et l’épique, le roman de Salim Bachi propose un scénario superbement humain du fondateur de l’islam.
Pour qui a lu le cycle romanesque conçu à partir de la ville imaginaire, l’antique et farouche Cyrtha, il ne sera pas si étonnant que ce faiseur de monde au talent distingué de poète qu’est Salim Bachi en vienne dans son nouveau livre, à s’intéresser à la figure imposante - intouchable ? - de Mohammad, le chef des Arabes et fondateur de l’islam. Le pari est ambitieux, mais l’instinct de liberté de l’écrivain, né en Algérie en 1971, l’est plus encore. Le choix assumé de la fiction dit d’ailleurs assez qu’il ne s’agit pas de refaire l’histoire, doxa contre doxa, mais de s’introduire plutôt...
Les Douze contes de minuit
de
Salim Bachi
2007
Pour avoir vécu en Algérie jusqu’en 1996, Salim Bachi sait la violence de son pays. Hanté par Cyrtha, sa ville imaginaire, il achève ici d’explorer les affres d’une jeunesse sacrifiée.
Chez Salim Bachi, jeune talent d’une littérature algérienne née dans les soubresauts de la « décennie rouge » (les années 1990), la mort se regarde en face, la « trouille » au ventre peu importe que l’on en soit la victime ou le bourreau. Dans ce recueil de douze nouvelles, une succession de voix (de râles ?) émergées du clair-obscur de la conscience, l’écrivain algérien décrit, imagine, restitue, ironise, pour dénoncer de sa plume intransigeante et dans le même temps essentiellement humaine, ceux qui ont assassiné et continuent de profaner son pays, avec ses hommes et leurs jeunesses....