auteur Sandra Moussempès
Ouvrages chroniqués
Liste alphabétique des titres

Sunny girls
de
Sandra Moussempès
2015
Lmda N°161
Décadrée, troublante, la poésie de Sandra Moussempès sinue entre vestiges de mémoire et vertige des sens.
Errante, dérivante ne peut qu’être la lecture des livres de Sandra Moussempès. Los Angeles, Londres, Paris, Berlin, Uzès…, elle nous entraîne dans une sorte de labyrinthe qu’on dirait tapissé de miroirs. On erre entre souvenirs, séquences de film, visions subversives de rêve d’amour, fantasmes rose bonbon et autodérision. C’est fardé de perversité candide comme de dénonciations ironiques des...
Mues d’émotions
mars 2015

Cassandre à bout portant
de
Sandra Moussempès
2021
Lmda N°220
À la fois blessure et baume, Cassandre à bout portant, long poème flottant d’un ange déchu à la recherche de lui-même, entraîne dans un univers d’une troublante étrangeté.
Brûlé de l’intérieur, hanté d’inquiétante étrangeté et de cruauté pince-sans-rire, le nouveau livre de Sandra Moussempès ! Ne faisant qu’un avec les quatre volumes déjà publiés dans la collection Poésie/Flammarion – Vestiges de fillette (1997), Captures (2004), Photogénie des œuvres peintes (2009), Sunny girls (2015) – Cassandre à bout portant, par-delà l’exploration des dessous de la...
Consonances sans accords
février 2021

Cinéma de l’affect
de
Sandra Moussempès
2020
Lmda N°210
Entre exorcisme et théâtre vocal, la poésie de Sandra Moussempès donne présence aux forces qui sont à l’œuvre dans la matière de la voix.
Saturée d’impalpable et de magnétisme l’écriture de Sandra Moussempès, et tissée des hauts mystères de ce que la voix fait au lecteur ou à l’auditeur. « Boucles de voix off pour film fantôme » annonce le sous-titre de son nouveau livre, Cinéma de l’affect se décline en sept séquences. Elles scandent les différentes étapes d’une déambulation parmi des dispositifs sonores, visuels et sensoriels...
La chair de la voix
février 2020

Colloque des télépathes
de
Sandra Moussempès
2017
Lmda N°186
Par le corps et la voix, la poésie de Sandra Moussempès nous fait voyager dans un temps imagé, entre dissonance et fascination.
Avec une étonnante cohérence, et sa sensibilité si particulière aux saillances et aux pré- gnances des images, c’est encore et toujours ce qui se cache derrière leur puissance d’affect qu’interroge Sandra Moussempès dans son nouvel opus. À partir de son parcours existentiel et de ses souvenirs d’enfance – cette patrie intérieure tout imprégnée de palpitations secrètes, d’éblouissements mais...
L’art des conjugaisons paradoxales
septembre 2017

Photogénie des ombres peintes
de
Sandra Moussempès
2009
Lmda N°108
Avec quoi se débat-elle Sandra Moussempès ? Quelle expérience de dessaisissement ? Quelle volonté d’arracher la beauté au vertige ? Après Vestiges de fillette (1997) et Captures (2004), les sept séquences qui composent ce recueil continuent à interroger les écrans trompeurs de l’apparence, l’instinct de liaison comme les pulsions de déliaison et toutes les formes de divergence et de...
Photogénie
novembre 2009

Biographie des idylles
de
Sandra Moussempès
2008
Lmda N°97
Recoudre à l’envers et patiemment toute déconvenue// Jusqu’à la bonne surprise/ Des évasions programmées », lit-on en exergue du nouveau recueil de Sandra Moussempès. Biographie des idylles, un beau titre pour suggérer l’altérité du sensible et introduire à ces évidences qui tout en étant elles-mêmes sont aussi autre chose. L’idylle relève de ce champ de tensions mouvantes, de ces...
Biographie des idylles
octobre 2008

Le Seul jardin japonais
de
Sandra Moussempès
2005
Lmda N°69
Court mais dense, énigmatique et troublant, le dernier recueil de Sandra Moussempès. Une fausse mise à nu, une traversée du jardin du désir et des amours, où tout n’est qu’une « question de perception », de passe et d’impasse, de connivence et de coïncidence. « Avec un casting de rêve on fabrique un mausolée ». Ce qui caractérise ce qu’écrit Sandra Moussempès, c’est une façon d’évoquer le...
Douce dislocation
janvier 2006

Captures
de
Sandra Moussempès
2004
Lmda N°54
Chez Sandra Moussempès on pense et on panse, on dissèque et on retient, on s’attache à l’aura et aux ombres mais on vit en otage.
Étrange et fascinant, mobile et fuyant, l’univers de Sandra Moussempès déplace avec lui la question de la lecture tant ce qu’elle écrit relève de l’expérience brute et de la pensée en souffrance. Comme c’était déjà le cas pour Vestiges de fillette (Flammarion, 1997), Captures est organisé en « suites », une dizaine, se développant en séquences, et nous révélant (mot qu’il faut aussi entendre...
Séparée et hantée
juin 2004

Vestiges de fillette
de
Sandra Moussempès
Lmda N°20
Après Exercices d’incendie, Sandra Moussempès fait paraître un deuxième recueil de poésie intitulé Vestiges de fillette. De la composition comme un des beaux-arts.
Dans Exercices d’incendie (Fourbis, 1994), il fallait lire « exercices » au sens de tentatives, d’expérimentations intimes. L’enfance, sa cruauté, ses brûlures irrémédiables, Sandra Moussempès en faisait déjà un récit fragmentaire, aléatoire et problématique : « Les petits malins qui se sont glissés dans la mort aux rats savent de quoi je parle ».Si l’on ne sait pas toujours précisément de...
Vertiges de poupées
juillet 1997