auteur Svetlana Alexievitch
Ouvrages chroniqués
Œuvres : guerre n’a pas un visage de femme ; Derniers témoins ; supplication
de
Svetlana Alexievitch
2015
Un enfant entend Staline annoncer à la radio que sa patrie est envahie, une infirmière rentre de guerre, à 20 ans, avec les cheveux blancs, un liquidateur de Tchernobyl se meurt de leucémie… Svetlana Alexievitch recueille leurs récits et nous les écoutons, bouleversés.
Les choix des jurés Nobel ont parfois de quoi surprendre les plus habiles des bookmakers londoniens. Si l’on a pu saluer, en 2011, l’attribution du prix Nobel de littérature au poète Tomas Tranströmer, jusqu’alors assez méconnu au-delà des frontières suédoises, d’aucuns ont jugé plus discutable celui qui fut attribué l’année suivante à Mo Yan, écrivain chinois réputé fort peu dissident pour ne pas dire dévoué au régime communiste. Il n’est pas douteux que des considérations extérieures à la valeur littéraire proprement dite s’immiscent parfois et que des raisons politiques puissent entrer...
Les Cercueils de zinc
de
Svetlana Alexievitch
2002
L’intérêt pour les témoignages de guerre est venu à Svetlana Alexievitch en rencontrant une infirmière militaire qui évitait les étals de boucher où la viande lui évoquait la chair humaine. Après un premier recueil de souvenirs des combattants de la Grande Guerre patriotique version russe de notre Deuxième Guerre mondiale elle a interrogé les Afghantsy expédiés à Kaboul dans les années 80 afin d’y accomplir leur « devoir international ». Tandis que le bon peuple soviétique les croyait occupés à planter des allées de la liberté, un responsable politique les exhortait à sauver la population...