auteur William Carlos Williams
Ouvrages chroniqués

Un jeune Martyr (suivi de) Adam et Eve et Cité
de
William Carlos Williams
2009
Deux livres de William Carlos Williams, père de ce que l’on appellera l’objectivisme, endurent, non sans douceur, la réalité brutale et nue de l’époque.
Après l’imagisme que représentait avec force Ezra Pound, l’objectivisme bouleverse de fond en comble le poème : d’une part parce que William Carlos Williams (né en 1883 dans le New Jersey) concentra d’abord, laconiquement, en une formule célèbre son éthique : « le poème est un objet ». Mais aussi parce qu’il sut lui donner toute sa matière par un travail sur la langue elle-même, sa condensation et sa vitesse. Alors que ses premiers livres en donnaient déjà quelques prémices flagrantes, dont Raisins surs (1922) ou Le Printemps et le reste (1923), il fixe quasi définitivement en 1962, pour...

Asphodèle (suivi de) Tableaux d’après Bruegel
de
William Carlos Williams
2007
William Carlos Williams, né en 1883 dans le New Jersey, est le père de ce que l’on appelle l’objectivisme. Il affirmera, en réaction à la publication en 1922 de The Waste Land d’Eliot, qui lui fit « l’impression d’être frappé dans le dos par une balle sournoise », que « le but du poète (est d’) inventer un objet qui exprime harmonieusement son époque. C’est ce que nous voulions dire par objectivisme, antidote,
en un sens, de l’image nue présentée au hasard dans une texture lâche ». Les deux livres ici rassemblés, Asphodèle (1954) et l’ultime Tableaux d’après Brueguel (1962) concentrent...

Le Printemps et le reste
de
William Carlos Williams
Le double succès de Pas revoir et de ses traductions n’empêchent pas Valérie Rouzeau de voir rouge. Avec Neige rien, recueil d’admirables poèmes courts, sa colère l’ouvre au monde. Impressionnante.
Valérie Rouzeau a émis le souhait de vivre en poésie. Depuis la publication de Je trouverai le titre après en 1984 et la création d’une revue éphémère, Le Squelette laboureur (Nevers, 1990-1991), elle y est parvenue. Admettons qu’elle est obstinée. Elle fréquente les hôtels, les gares, les écoles et les ateliers d’écriture plus que cet appartement parisien où elle écrit. Sa vie pourtant est là, sous la surveillance des poissons Louise Lame et Tango, dans l’écriture, la traduction. C’est son travail et il semble que cela soit pour elle la seule activité naturelle. En cela, pas de pose chez...

Je voulais écrire un poème
de
William Carlos Williams
Le double succès de Pas revoir et de ses traductions n’empêchent pas Valérie Rouzeau de voir rouge. Avec Neige rien, recueil d’admirables poèmes courts, sa colère l’ouvre au monde. Impressionnante.
Valérie Rouzeau a émis le souhait de vivre en poésie. Depuis la publication de Je trouverai le titre après en 1984 et la création d’une revue éphémère, Le Squelette laboureur (Nevers, 1990-1991), elle y est parvenue. Admettons qu’elle est obstinée. Elle fréquente les hôtels, les gares, les écoles et les ateliers d’écriture plus que cet appartement parisien où elle écrit. Sa vie pourtant est là, sous la surveillance des poissons Louise Lame et Tango, dans l’écriture, la traduction. C’est son travail et il semble que cela soit pour elle la seule activité naturelle. En cela, pas de pose chez...