éditions Créaphis
Ouvrages chroniqués
L' Hiver est fini
de
Cevat Çapan
Le premier accompagne le cours d’une ville, Istanbul ; le deuxième nous parle des plaines de l’exil : deux représentants d’une poésie, d’un pays et d’une langue que la fondation Royaumont nous permet de découvrir.
C’est une rue vibrant au souvenir/ des cyprès une ville qui change/ après-midi reflet lumière jaune aux carreaux/ petits lacs muets et glacés/ au front des bâtiments gris… » Les mots se forment sous une lumière blanche, légèrement poudreuse, qui est peut-être celle des chemins d’Anatolie mais qui peut être, aussi, celle des ruelles d’Istanbul ; les mots entrent et sortent du café, et le premier vers d’un texte vient au poète au moment où il se lève pour partir : le verre de vin, le billet laissé sur la table, le tumulte de la rue qui, depuis la salle, n’est encore qu’un murmure, la salle...
Pas vu Maurice
de
Laurence Hugues
2019
Peu de temps après en avoir fait l’acquisition, le nouveau propriétaire d’une maison (et voisin de l’auteure) découvre une boîte verte en métal contenant « une quinzaine de carnets ». Ce sont des agendas du Crédit agricole, dans lesquels une certaine Marie, pendant des années (de 1987 à 2000, avec une pause en 1999), a consigné le quotidien de sa vie, vécue dans un hameau du Forez, d’où l’on peut voir le Mont-Blanc.
Ce journal, que l’auteure découvre, n’a rien de littéraire. Ni dans le fond, ni dans la forme. C’est souvent à peine écrit, plein d’abréviations (« P de T » pour pommes de...
La Ville oubliée
de
Onat Kutlar
1997
Le premier accompagne le cours d’une ville, Istanbul ; le deuxième nous parle des plaines de l’exil : deux représentants d’une poésie, d’un pays et d’une langue que la fondation Royaumont nous permet de découvrir.
C’est une rue vibrant au souvenir/ des cyprès une ville qui change/ après-midi reflet lumière jaune aux carreaux/ petits lacs muets et glacés/ au front des bâtiments gris… » Les mots se forment sous une lumière blanche, légèrement poudreuse, qui est peut-être celle des chemins d’Anatolie mais qui peut être, aussi, celle des ruelles d’Istanbul ; les mots entrent et sortent du café, et le premier vers d’un texte vient au poète au moment où il se lève pour partir : le verre de vin, le billet laissé sur la table, le tumulte de la rue qui, depuis la salle, n’est encore qu’un murmure, la salle...