éditions Presses Universitaires de Lyon
Ouvrages chroniqués
Henri Calet : Je ne sais écrire que ma vie
de
Michel P. Schmitt
2021
Classique incontournable de la littérature française du siècle dernier, Henri Calet est désormais au cœur de documents passionnants.
D’année en année les éditions et rééditions des livres d’Henri Calet s’amoncellent. Lui qui s’est toujours montré discret, humble, pétri de doute en serait le premier surpris. Poulidor des lettres, il ne voulait cependant pas changer de voie, ni de vie : « Je ne sais écrire que ma vie », déclarait-il, au cours de l’entretien qu’il donna à sa future compagne, Christine Martin du Gard (« Comment j’ai rencontré les mots », La Gazette des lettres, 13 novembre 1948). C’est sous ce titre que paraît l’un des deux livres signés Calet qui marquent la saison, un ouvrage considérable et inédit....
Lire Calet
Jean-Pierre Baril, Claude Burgelin, Dominique Carlat, Stéphane Chaudier, Olivier Chazaud, Jean-Pierre Martin, Martine Marzloff, Chantal Michel, Marie-Claude Schapira, Jean-Bernard Vray, Philippe Wahl, Olivier Wieviorka.
de
Collectif
Henri Calet (1904-1956) intéresse les universitaires. Fin du purgatoire pour cette œuvre unique, trempée de tendresse, de pudeur et de résignation ?.
Pareille à d’autres, nées entre les années 30 et 50, l’œuvre d’Henri Calet est longtemps restée dans les friches littéraires. Œuvre mineure, œuvre peu ambitieuse. Calet, simple piéton du XIVe arrondissement parisien ; Calet, éternel outsider avant la remise des prix, résumait-on. Ce chantre de la littérature buissonnière, « entomologiste du quotidien », avait, il est juste, le profil du modeste. Son attitude méfiante envers le monde des Lettres n’a rien arrangé. On devait l’imaginer ainsi : marchand des quatre saisons, une fleur rieuse à l’habit, déballant son petit bazar sous le chant...
Le Rêve de monsieur le juge
de
Carlos Gamerro
2017
Dans une pampa en construction, Carlos Gamerro réécrit la tradition dans un récit envolé et gouailleur où les rêves sont des chausse-trappes.
La Pampa est une étendue infinie dont la platitude donne le tournis. Une telle uniformité ne l’empêche pas d’avoir une histoire et, partant, une mythologie. Au XIXe siècle en Argentine, cette histoire c’est celle de la « conquête du désert », direction Patagonie. Celle-ci a principalement consisté à massacrer les Indiens pour s’approprier leurs terres, les rendre productives et permettre à une élite de s’enrichir rapidement, tandis que le gros des troupes continuait de patauger dans la misère. Un « gros » de la population d’ailleurs relatif, la grande vague d’immigration européenne...

Un Corps dérisoire : 1. L’Empan
de
Georges-Arthur Goldschmidt
2011
Avec les quatre livres qui paraissent, le lecteur peut prendre la mesure d’une œuvre singulière, commencée il y a quarante ans.
Les livres de Georges-Arthur Goldschmidt ne sont pas étanches. La salve de publications qui vient de le mettre au cœur de l’actualité littéraire en fournit la preuve. Car, outre le nouvel opus de la saga Kellerlicht que proposent les éditions du Seuil, les Presses Universitaires de Lyon ont eu l’excellente initiative de republier les deux premiers romans de la « série », L’Empan et Le Fidibus qui donnent le titre générique Un corps dérisoire et que l’éditeur présente comme étant chacun une « chronique ». C’est avec Un corps dérisoire qu’apparaissait pour la première fois Arthur...

Un Corps dérisoire : 2. Fidibus
de
Georges-Arthur Goldschmidt
2011
Avec les quatre livres qui paraissent, le lecteur peut prendre la mesure d’une œuvre singulière, commencée il y a quarante ans.
Les livres de Georges-Arthur Goldschmidt ne sont pas étanches. La salve de publications qui vient de le mettre au cœur de l’actualité littéraire en fournit la preuve. Car, outre le nouvel opus de la saga Kellerlicht que proposent les éditions du Seuil, les Presses Universitaires de Lyon ont eu l’excellente initiative de republier les deux premiers romans de la « série », L’Empan et Le Fidibus qui donnent le titre générique Un corps dérisoire et que l’éditeur présente comme étant chacun une « chronique ». C’est avec Un corps dérisoire qu’apparaissait pour la première fois Arthur...